mercredi 30 mars 2016

Chasseuse de la nuit tome 1 : au bord de la tombe, Jeaniene Frost



“ Chasseuse de la nuit T1 „

titre ☆ Chasseuse de la nuit tome 1 : au bord de la tombe

auteur ☆ Jeanine Frost

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 504

genre ☆ Bit-Lit

date de sortie : ☆ 2009




Catherine Crawfield est à moitié vampire !

Elle passe son temps à tuer des vampires et des démons en espérant tomber un jour sur son père qui détruit la vie de sa mère. Jusqu’au jour où elle est enlevée par Bones, un vampire chasseur de prime qui va lui prouver que tous les vampires ne sont pas mauvais.

Il accepte en effet de l’aider à retrouver son père si elle s’entraine avec lui et l’accompagne. Très étonnée de ne pas lui servir de diner, Cat apprend à accepter son statut de demi-vampire et doit choisir rapidement un camp lorsque Bones et elle sont poursuivis par une bande de tueurs.



Mon avis :
Sur la blogo, qui n’a jamais entendu parler de cette saga ? Personne. Oui, personne. Parce que, ne serait-ce que de nom, cette saga est très connue. Alors, forcément, cela a titillé ma curiosité. Quand j’ai vu qu’il y avait une lecture commune organisée sur Livraddict, je n’ai pas hésité une seule seconde. Avant tout, je dois vous dire que j'ai trouvé qu'il valait bien la réputation qu'on lui donnait sur la blogo. J'ai donc beaucoup apprécié cette lecture.

Commençons par les personnages. Catherine - Cat - est une jeune femme déterminée, à l'histoire sombre et difficile. Ce n’est pas facile d'être à moitié vampire tous les jours ! D'ailleurs, je précise de suite que j'ai aimé ce côté-là. Elle n'est ni totalement humaine, ni totalement vampire. C’est un point intéressant, qu’elle soit à chemin entre les deux, et pas seulement l’un ou l’autre. Bref, Cat est une héroïne qui m'a bien plu, malgré son côté tête de mule et borné, qui m'a parfois énervée à certaines parties du livre. De temps en temps, elle a tendance à se croire supérieure, plus forte que ce qu'on croit, alors que ce n'est pas toujours le cas... Le personnage de Bones, quant à lui, est vraiment... Comment dire... À croquer ? Nul doute que s'il existait bel et bien, je ne serais pas la seule à me jeter sur lui. Non vraiment, il a tout pour plaire. Forcément, vous vous doutez bien que leur duo est à tomber ! L'alchimie entre ces deux personnages est excellente, et on ne peut qu'aimer. J'ai d'ailleurs particulièrement aimé leur rencontre, qui donne plutôt bien le ton. Je ne vous en dirai bien sûr pas plus (a) Autre petit - voire grand - point important : l'absence de trente-six mille personnages secondaires, comme c'est le cas dans certaines sagas. J'ai beaucoup aimé ce fait là, puisqu'ici, au moins on ne peut pas s'embrouiller, en se disant "qui est qui ?" Par contre, la mère de Cat est énervante. Elle méritait des baffes par moment. N'était-ce qu'une impression ?

Une chose est sûre, le premier qui me dira que ce livre manque d'action aura affaire à moi, et une loooongue discussion l'attendra sûrement. Franchement, on ne peut pas s'ennuyer. Il se passe toujours quelque chose, et le rythme ne s'essouffle pas au fil des pages. Au contraire, il y a toujours un petit quelque chose pour nous maintenir en haleine. Notre attention est toujours attirée par quelque chose, que ce soit l'intrigue en elle-même, l'action du chapitre, ou tout simplement cette alchimie entre notre duo préféré. Jamais on ne s'ennuie. Non, sans rire, l'action est vraiment au rendez-vous, et les scènes de combats sont plutôt pas mal. En ce qui concerne la toute fin, par contre, je reste mitigée. Je ne peux pas vous en dire plus, ce serait bête de vous spoiler un truc pareil. Mais ceux qui l'ont lu comprendrons sûrement de quoi je parle - ou en tout cas je l'espère.


En somme :
De la bit-lit, de la vraie ! Lisez ce premier tome, ne serait-ce que pour fantasmer sur Bones !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Si vous aimez la bit-lit
- Si vous aimez qu’il n’y ait pas moult personnages secondaires
- Le duo dépeint vous botte bien
- Vous adorez quand il y a de l’action à tire-larigot


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous n’aimez pas la bit-lit, clairement, vous n’aurez pas grand-chose à en tirer
- Vous aimez quand il y a toute une clique dès le début


“ Eux aussi l'ont lu „

dimanche 27 mars 2016

Qui sera le meilleur ? #2 Geisha

“ Qui sera le meilleur ? „


Avant toute chose, je vais d'ores et déjà vous rappeler le principe. Il s'agit là d'un article visant à comparer roman et adaptation cinématographique, qu'il s'agisse d'un film ou d'une série. Parce qu'avouez qu'en regardant votre bibliothèque, il y a un paquet de livres adaptés, et ça ne cessera pas d'augmenter. Je trouvais le principe intéressant depuis longtemps mais ne m'étais jamais lancée dans cette rubrique. Maintenant, ce sera chose faite.

Pour cette seconde session, je vais vous parler de Geisha, ou Mémoires d’une Geisha pour la version cinématographique. J’ai lu il y a peu le livre, bien que mon avis ne soit pas encore disponible sur le blog, et quelques jours après, j’avais envie de regarder le film, pour comparer.


“ Mon avis sur le livre „

Geisha est un roman d'Arthur Golden publié en 1997. Il s'agit du premier livre d'Arthur Golden. Il y raconte les mémoires d'une célèbre Geisha du Japon. C'est une fiction, même si compte tenu du nombre d'informations et de leur exactitude, on pourrait bien se poser la question.

Lady K me tannait depuis des lustres pour que je le lise, et quand une autre amie s'y est mise aussi, j'ai décidé de me lancer un petit challenge. Il faut dire que j'ai toujours un peu peur des pavés, comme je n'abandonne pas un livre. Alors, je m'étais lancée le défi de le lire avant la fin de l'année 2015 et de regarder le film dans la foulée. J'ai réussi le challenge, et je suis ravie de cette lecture.

On suit notre héroïne dès son plus jeune âge, et c'est très important puisque cela va nous permettre de comprendre son futur et l'influence des personnes qui vont l'entourer. Le récit est très dur par moments, et j'ai eu beaucoup de peine pour la petite fille de l'époque, ou l'adolescente qui en bavait. Ceci dit, il y a quelques longueurs ça et là, qui m'ont un peu ennuyée. Les descriptions concernant le mode de vie et les vêtements des geishas, par exemple, sont très précises, et cela aide pour l'imprégnation. Il arrive aussi beaucoup d'aventures à notre héroïne, et on suit son évolution avec curiosité.

J'ai néanmoins déploré l'histoire d'amour, pour la simple et bonne raison qu'elle ne me plaisait pas. Je n'y ai pas accroché, et j'aurais préféré autre chose (je me suis d'ailleurs accroché à cette possibilité jusqu'à la fin, c'est pour dire !). Alors, évidemment, je n'ai pas été fan de la fin.

Au final, il m'a pris un bon moment lors de ma lecture, et malgré quelques longueurs, j'ai beaucoup apprécié ce récit, très complet et très entraînant par moments.


“ Mon avis sur le film „



Le film est une adaptation du roman précédemment cité. Du genre dramatique, il a été réalisé par Rob Marshall et est sorti en 2005. Sa durée est de 145 minutes. On y retrouve Zhang Ziyi dans le rôle principal, ainsi que Gong Li, Michelle Yeoh ou Ken Watanabe.

Je l'ai regardé quelques jours seulement après avoir lu le livre, et grosso modo j'ai beaucoup aimé. Je ne m'attendais pas, au début, à ce qu'il soit si long, mais je me suis dit que c'était parce que le roman était très complet et qu'il y avait énormément de choses à exploiter. Le début est trop rapide pour moi, et finalement, on se concentre plus sur la vie de Sayuri que sur son enfance à proprement parler, alors que le pourquoi du comment vient de là. C'était un peu perturbant sur le coup.

Comme dans bon nombre d'adaptations il y a des choses importantes qui passent à la trappe, et des scènes un peu modifiées ou rajoutées. C'est inévitable. J'ai à la fois aimé et pas aimé ce point. Tout dépendait de la situation en fin de compte. Hatsumomo est en revanche un personnage qui m'a surpris, car un peu différente dans le film. J'ai beaucoup aimé le jeu de l'actrice, d'ailleurs !

En ce qui concerne le romance, je la déplore une nouvelle fois dans le film, mais pas parce qu'elle ne m'a pas plu. Surtout parce qu'elle est moins justifiée à mon sens, sortant un peu de nulle part. Là encore, j'aurais aimé l'autre option (et j'ai encore une fois prié jusqu'à la fin que l'adaptation prenne une initiative à ce niveau). 


“ Le comparatif „

Si pour la première session il y avait bon nombre de différences à signaler, ici, c'est moins le cas. Parce que le film est une adaptation très fidèle, en fin de compte. Comme dit plus haut, le seul gros bémol, c'est le début du livre qui n'est pas vraiment repris. On entre tout de suite dans le vif du sujet, mais le pourquoi du comment cela arrive n'est pas vraiment développé. Quelques scènes ont été ajoutées plus tard, je pense notamment à l'incendie. Malgré cela, c'est une adaptation fidèle.

Quant aux personnages, certains changements malgré tout. Notamment concernant le personnage de Nobu. J'ai été déçue de voir qu'un point important de son apparence n'avait pas été respecté. A mes yeux, il est très important. De même, Hatsumomo est différente dans le film, moins présente que dans le livre, et c'était un peu dommage. Même si elle est bien plus intéressante dans l'adaptation.

Certaines scènes, à mes yeux importantes, n'ont pas été reprises dans le film, et l'obsession de Sayuri non plus. Tout du moins, pas de la même manière. J'ai trouvé ça dommage et malheureux, mais il faut dire que c'était des scènes vraiment importantes pour moi, pour la compréhension totale de l'histoire, des ressentis de Sayuri.

“ Le gagnant „

En conclusion, je préfère donc le livre, malgré ses quelques longueurs. Pourquoi ? Parce qu'il est plus complet que le film. Parce qu'on comprend mieux pourquoi elle en arrive là et comment. On suit toutes ses péripéties, et on se rend compte qu'il n'y en a pas une moins importante que les autres. Chaque événement a un impact sur Sayuri et sur sa vie, sur son futur. Rien n'est laissé au hasard. Au final, le livre forme un tout. Et ce tout, c'est la vie de notre héroïne.




samedi 26 mars 2016

L'étranger, Albert Camus



“ L'étranger „

titre ☆ L'étranger

auteur ☆ Albert Camus

édition ☆ Folio

nombre de pages ☆ 188

genre ☆ Classique

date de sortie : ☆ 1957




"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."



Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite, ce fut une catastrophe. Si vous adorez ce livre et que vous ne voulez pas le voir critiqué de manière négative, autant passer votre chemin une fois cette phrase terminée. Je ne vais peut-être pas être très « tendre » mais je livre uniquement mon ressenti personnel quant à ce roman. Je ne doute pas qu’on puisse l’apprécier, et au contraire, j’espère que c’est le cas pour certains d’entre vous.

Je suis du genre assez éclectique, je lis pas mal de choses, dont des classiques de temps en temps. L’envie de me plonger dans celui-ci m’étais venue, mais… je peux vous dire que je l’ai vraiment regretté. Et voici pourquoi. Tout d’abord, j’étais déçue de son style. Je n’avais jamais lu de livre d’Albert Camus, et je m’attendais, à tort, à un style grandiose, accrocheur, poétique, ou quelque chose dans ce goût-là. Après tout, si cet auteur est tellement connu, son style devait avoir ce petit truc en plus, non ? Non. Pas de mon point de vue. Sans me vanter, je suis rpgiste et j’ai franchement trouvé que je me débrouillais mieux (quand je le veux). Disons que ce n’est pas recherché. Le style est simplissime, les phrases le sont aussi. Et finalement, c’est sans doute parce que je suis rpgiste et que j’ai l’occasion de côtoyer de belles plumes que j’ai été déçue de la sorte par sa manière d’écrire. Je ne dis pas qu’il écrit mal, attention. Mais ça n’a rien de bien folichon non plus. C’est… simple. Banal. Tout le monde pourrait écrire de la sorte, voilà tout.

Au fil de ma lecture, j’ai trouvé le temps long. Parce qu’il ne se passait pas grand-chose. Je me suis dit que c’était le début qui était un peu long à démarrer, mais… non. Je n’ai tout simplement pas été accrochée du tout par ce roman. D’une indifférence totale au personnage et à l’histoire de manière générale, je devais me mettre un bon coup de pied au derrière pour poursuivre ma lecture, et la terminer. J’aurais pu abandonner me direz-vous. Oui. Mais non. Parce que je ne supporte pas cela. La fin d’un roman peut relever le niveau du reste. Et ne pas finir le roman est à mes yeux une sorte de manque de respect. Je n’ai abandonné que deux livres ou trois, seulement parce qu’il s’agissait de lectures imposées que je n’arrivais vraiment pas à lire. La lecture d’un roman, c’est comme de la mayonnaise ; soit ça prend, soit ça ne prend pas. Et ça n’a pas pris, voilà tout.

Une fois la dernière page tournée (parce que oui, j’y suis tout de même arrivé), je suis ressortie avec une énorme impression de vide. Ce livre ne m’avait rien fait du tout, et m’avait même ôté toute capacité à m’émerveiller, à apprécier quelque chose dans une lecture. J’ai eu une véritable sensation de néant après ça, et ça m’a fait un drôle d’effet, vraiment pas appréciable pour un sou. J’étais d’ailleurs à deux doigts de la panne livresque, et j’ai dû choisir la lecture suivante dans le but de ressentir des choses. C’était terriblement important.


En somme :
cette lecture a été éprouvante, à tous points de vue, et j’en suis ressortie vraiment mal, pas à cause de l’histoire, mais à cause du manque d’intérêt total qu’il m’a causé.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous avez déjà lu du Camus et cela vous a plu
- Vous aimez les classiques
- Mon avis ne vous a pas totalement découragé


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez été traumatisé durant votre scolarité par les lectures obligatoires
- Ma chronique vous a donné envie de courir très loin de ce livre
- Les styles simples ne vous plaisent pas

vendredi 25 mars 2016

Cinna, de Pierre Corneille


“ Cinna „

titre ☆ Cinna

auteur ☆ Pierre Corneille

édition ☆ Le livre de poche

nombre de pages ☆ 186

genre ☆ Théâtre

date de sortie : ☆ 2009




Corneille, on le sait maintenant, était un profond analyste de la vie et du pouvoir politiques. Il raconte ici l'échec d'une conjuration - seule forme d'opposition sous la dictature - et le pardon qui la suit. Sous l'intrigue apparente, et historique, il a voulu montrer le drame du pouvoir vieillissant, de l'opposition impuissante, des individus dépassés par des forces qui les écrasent. Cette tragédie n'a donc rien perdu de sa puissance, ni de son actualité.



Mon avis :
Voilà un classique qui ne m'a pas charmé du tout. Mais alors, du tout, du tout. En même temps, il en fallait bien un, vous me direz. Bon, je dois avouer que le style très poétique de cette pièce, comme de toutes les autres lues jusqu'ici, m'a plu. En même temps, c'est toujours relativement intéressant de voir l'évolution de langage, et de la poésie que celui-ci peut contenir. Mais c'est bien la seule chose qui m'a emballée. Je suis totalement passée à côté de ce classique, mais alors, totalement.

Pour une fois, je n'ai pas accroché à l'intrigue principale. Ici, je suis ressortie de ma lecture désappointée. Je ne l'aurais pas lu que ça aurait été la même chose. Au final, je l'ai lu sans vraiment le lire, et je le reconnais. Si je me souviens bien, le livre parle d'un conflit entre Emilie et Auguste. D'après ce que j'ai compris, Auguste serait le tuteur d'Emilie, et aurait tué son père, pour je ne sais plus quelle raison. La demoiselle compte bien se venger grâce à l'aide de Maxime, et de Cinna, afin qu'ils assassinent Auguste. Ou quelque chose dans le genre. J'ai été déconcertée par un autre point, et celui-ci m'a énormément travaillé pour être franche. Quand se passe l'action ? Je n'ai pu le déterminer. On nous parle de César, de Brutus, ce qui pourrait être un indice, mais en même temps, le personnage d'Auguste s'appelle en réalité Octave-César Auguste. Du coup, de quel César Corneille fait-il référence ? J'ai été totalement perdue. Peut-être étais-je fatiguée à ce moment... Je n'en sais rien. Mais le fait de ne pas pouvoir me situer dans le temps m'a refroidie et bloquée.

Sans compter sur les personnages ! En général, dans n'importe quelle pièce de théâtre, j'en trouve toujours un qui me plait bien. Mais ici, ce fut le contraire. Tous m'ont déplu. Emilie est insupportable, et carrément détestable, ce qui m'a d'ailleurs étonnée car jusqu'ici je n'avais lu que des pièces où les femmes étaient le contraire. On aurait pu se rabattre sur les personnages de Cinna et de Maxime, mais en fin de compte, ils sont tout aussi insupportables qu'elle car trop naïfs, trop bêtes. Pour comparer la chose avec la situation la plus connue à notre époque, Emilie pourrait leur demander d'aller sauter d'un pont que ces deux nigauds iraient avec plaisir, le sourire aux lèvres. Et quant à Auguste, comment l'aimer après ce qu'il a fait à Emilie ? Au final, on aurait tendance à se dire qu'Emilie reste le personnage le plus attachant, car elle veut simplement se venger, mais elle aurait été beaucoup plus attachante si elle l'avait fait elle-même plutôt que de chercher des moutons pour le faire à sa place. Bref, niveau personnage, aucun ne m'a emballé.

J'aimerais encore évoquer un point avant d'achever cette chronique. Cinna est censé, je dis bien censé car à mes yeux ce n'est pas le cas, être une tragédie. Les tragédies annoncent en règle générale la couleur, et l'action est toujours au rendez-vous, non ? Et bien ici, je n'ai pas trouvé la moindre action... Je sais que j'ai tendance à reprocher à Shakespeare trop de décès dans les siennes, mais ici, c'est tout le contraire. On s'attend à une fin passionnante et entraînante, vu que le reste de la pièce était relativement mou, mais non, rien ! Et c'est, je pense, ce qui m'a le plus déçue. La fin de cette pièce m'a presque fait penser à celle d'un conte de fée. « Tout est bien qui finit bien. » Oui, mais non. Ce n'est pas le but d'une tragédie, si ? Je veux bien que l'oeuvre soit classée en tant que tel, parce que dès le début on sent que le destin s’abattra sur notre protagoniste et qu'il - enfin elle, en l’occurrence - n'arrivera pas à ses fins, mais quand même... Enfin bref... Petit hors sujet, mais je viens de voir que l'autre nom de la pièce serait "La clémence d'Auguste", et là, je me dis que ça collerait beaucoup mieux que celui-ci.

En somme :
C’est loin d’être une des meilleures pièces de Corneille. Je suis passée complètement à côté.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le théâtre
- Le fait que les sujets abordés (trahison, politique et pardon) vous intéressent
- Ma chronique ne vous a pas fait fuir


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous gardez des mauvais souvenirs des pièces imposées lors de votre scolarité
- Vous n’aimez pas ne pas savoir où se situe l’action
- Ce que je vous ai dit concernant les personnages ne vous tente pas le moins du monde

mercredi 23 mars 2016

Hunger Games, tome 1, Suzanne Collins


“ Hunger Games, tome 1 „

titre ☆ Hunger Games, tome 1

auteur ☆ Suzanne Collins

édition ☆ PKJ

nombre de pages ☆ 382

genre ☆ Science-Fiction ; Jeunesse

date de sortie : ☆ 2009




Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l'épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé...
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l'antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...



Mon avis :
Hunger Games, c'est LE phénomène, nous sommes d'accord. On entend beaucoup parler de la saga. Il faut dire que le résumé est alléchant et a vraiment tout pour plaire. Ça change de ce qu'on peut voir d'habitude, et c'est bien joué, ça, c'est sûr. C'est à mon avis, un livre qu'il faut absolument avoir lu, et qui en vaut le détour. Je précise que ce ne fut pas un coup de coeur, pour une seule et unique raison, qui concerne l'âge conseillé pour lire ce roman. La cruauté est présente tout au long du livre, implicite ou explicite, et cela peut choquer certaines personnes. J'ai moi-même été choquée par l'une d'entre elle, c'est pour dire. C'est donc le gros bémol que j'ai trouvé.

Le concept en lui-même, l'idée de ces Jeux de la Faim organisés par le Capitole, et obligatoirement regardés par le reste de la population, les Etats-Unis dystopiques, les Douze districts, et tout ça, c'est vraiment bien trouvé. C'est la première fois que je découvre un livre dystopique - si je ne m'abuse - et franchement j'adore, et j'adhère. Ici, on se laisse rapidement emporter par l'histoire, mais on se retrouve aussi confronté à cette réflexion implicite, à cette cruauté permanente, et à ce jeu de vie ou de mort dans l'arène. C'est bien envoûtant en tout cas, et on se laisse simplement prendre par le récit. Les pages tournent sans qu'on ne s'en rende compte, et une fois les jeux commencés, on ne peut tout simplement plus lâcher ce livre.

Niveau personnage, je vous le dis tout de suite, je n'aime pas Katniss. Oui, oui, c'est étrange, c'est incroyable, et touti quanti, mais non, elle ne m'emballe pas. Pourquoi ? Eh bien, c'est très simple, elle m'exaspère dans sa façon de se comporter. Elle joue beaucoup trop. Dans les jeux, elle fait ce qu'on attend d'elle, ne cherche pas plus loin, et joue avec tout le monde. Je veux bien qu'il s'agisse d'un jeu de vie ou de mort comme je n'arrête pas de l'écrire, mais il y a tout de même des limites... Elle joue avec le feu, et surtout avec Peeta, tout ça, pour s'attirer les bonnes grâces des sponsors. Tout au long du roman, je me suis demandé quand elle était sincère, quand est-ce qu'elle faisait quelque chose sans attendre un quelconque retour. Je dois tout de même souligner son courage, de se proposer pour participer aux jeux à la place de sa petite sœur - même si c'était un peu gros que ce soit tombé sur elle, alors que son nom n'était inscrit que pour la première année. Mais venons-en à Peeta, qui est l'un de mes personnages préférés. Pas mal de monde ont, si je ne m'abuse, eut bien du mal à le cerner. Étrangement, moi non. Peeta est un personnage sincère et simple, et je l'ai senti dès le début, lorsque Katniss nous en parle pour la première fois. Dès ce moment, j'ai su à quoi m'attendre avec lui, malgré les doutes infligés par l'auteure par la suite. Et puis, il y a Cinna, ce styliste qui a choisi de représenter le district douze et qui fait des merveilles de ces dix doigts, sans compter qu'il est très rassurant, et qu'il donne de bons conseils. Et Rue alors, cette jeune fille qui est très débrouillarde, et qui n'hésite pas à venir en aide à Katniss ! Sans oublier Cato. Oui, j'aime les "méchants" et j'assume à cent pour cent. Cato, c'est le guerrier par excellence, j'ai envie de dire. Mais voilà, qui d'autre que lui aurait pu être le concurrent parfait, le rivale pour faire face à Katniss ? Personne.

Niveau narration, je regrette de n'avoir retrouvé que le point de vue de Katniss. Personnellement, j'aurais aimé avoir celui de Peeta, celui de Cato, celui de Rue, et d'autres concurrents. De temps en temps, tout du moins. Je trouve que cela aurait été beaucoup plus intéressant que l'unique point de vue de Katniss, mais peut-être n'est-ce dû qu'au fait qu'elle m'a agacé ? Allez savoir. J'ai par contre beaucoup aimé le fait de retrouver certains souvenirs de Katniss dans le récit. C'est quelque chose que j'apprécie tout particulièrement. Je trouve aussi dommage que l'on ne retrouve pas Prim, la soeur de Katniss, leur mère, ou encore Gale à la fin. En parlant de celle-ci, je l'ai d'ailleurs trouvé un peu brute. J'aurais aimé une fin plus développée, une fin qui va jusqu'au bout, si j'ose dire. Malgré tous ces points, pas toujours très positifs d'ailleurs, je dois dire que j'ai vraiment adoré ce premier tome. Bon, vu l’engouement qu'a suscité le roman, j'étais bien obligée de nuancer mes propos, non ?

En somme :
Qu’attendez-vous ?

Ce livre est fait pour vous si... :
- L’univers vous intrigue
- Vous n’avez pas particulièrement de mal avec les scènes brutales
- Le message de fond vous intéresse


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous êtes trop jeune et que vous pouvez être facilement « choqué » par la violence
- Vous n’avez aucune envie de réfléchir au vrai message derrière, à la thématique abordée
- Vous n’aimez pas particulièrement les dystopies
- Vous en avez entendu trop de bien et n’avez aucune envie particulière de la découvrir

dimanche 20 mars 2016

Il était une fois... Amélie Nothomb #1

“ Il était une fois... Amélie Nothomb „



Amélie Nothomb, de son vrai nom Fabienne Claire Nothomb, est née le 9 juillet 1966 à Etterbeek, à Bruxelles. Elle est donc belge et son nom est presque connu de tous. Elle est issue d’une famille noble, et ne s’en cache pas puisqu’elle l’évoque dans plusieurs de ses romans. Dès son plus jeune âge, sa famille part vivre au Japon, puis en Chine, notamment. Mais le pays qu’elle évoque le plus, c’est sans conteste le Japon, celui qui l’attire irrémédiablement.

C’est en 1992 que son premier roman est publié chez Albin Michel, comme la plupart de ses roman, premier roman qui connait en franc succès. De là, les romans vont découler, au rythme d’un par année. Tout du moins, ceux publiés. Car elle déclare en écrire beaucoup plus, et bon nombre d’entre eux sont donc passé sous silence.

Amélie Nothomb est une auteure qui suscite adoration et critique. C’est noir, ou blanc, ça passe ou ça casse. Mais pour ses fans, le plaisir est toujours au rendez-vous lors de la sortie du petit dernier. A l’heure actuelle, cette grande dame a publié 24 livres, autobiographiques ou non, dont voici la liste dans leur ordre chronologique. En gras sont ceux que j'ai déjà lus.

-          Hygiène de l’assassin, 1992
-          Le sabotage amoureux, 1993
-          Les combustibles, 1994
-          Les catilinaires, 1995
-          Péplum, 1996
-          Attentat, 1997
-          Mercure, 1998
-          Stupeur et tremblements, 1999
-          Métaphysique des tubes, 2000
-          Cosmétique de l’ennemi, 2001
-          Robert des noms propres, 2002
-          Antéchrista, 2003
-          Biographie de la faim, 2004
-          Acide sulfurique, 2005
-          Journal d’Hirondelle, 2006
-          Ni d’Eve ni d’Adam, 2007
-          Le fait du prince, 2008
-          Le voyage d’hiver, 2009
-          Une forme de vie, 2010
-          Tuer le père, 2011
-          Barbe bleue, 2012
-          La nostalgie heureuse, 2013
-          Pétronille, 2014
-          Le crime du comte Neville, 2015


“ Mon avis „


Si vous me suivez déjà, vous savez déjà ce que je pense de cette auteure. Si ce n’est pas encore le cas, je vais vous l’apprendre. Je vénère Amélie Nothomb et ses romans. J’ai accroché dès le premier, et même si certains sont un peu en-dessous ou m’intéressent moins (notamment ceux à visée autobiographiques), je les savoure malgré tout et mon opinion ne change pas. J’aime son style, sa plume si particulière. J’aime son originalité, en tant qu’auteure, en tant que personnage à part entière. J’aime son imagination, ses histoires, ses messages, ce qu’elle instaure dans ses écrits. Je ne me laisserai pas de la lire, et m’en délecte à chaque fois.

Sur les 24 romans publiés, j’en ai personnellement, et à l’heure actuelle, lus 15 ! Déjà ! J’ai du mal à le réaliser, et pourtant… J’ai à la fois envie de les faire durer, parce que je ne suis pas sûre de pouvoir être à jour et patienter à chaque fois une année avant d’avoir le prochain… Et en même temps, j’ai l’impression de ne pas en avoir lu beaucoup… C’est étrange, comme sensation.

Vous ne pouvez pas encore retrouver toutes mes chroniques sur le blog, puisque je l’ai repris et remanié, et que les chroniques ne sont pas encore toutes repostées, mais vous verrez dans la liste ceux disponibles, et j’espère ne pas oublier de mettre à jour cette liste.

Comme je l’ai dit plus tôt dans l’article, avec elle, soit ça passe, soit ça casse. Il n’y a pas de demi-mesure, de juste milieu. Parce qu’elle n’est pas comme ça, et ses écrits non plus. Il n’est pas donné à tout le monde de lire et d’apprécier du Nothomb. Mais j’espère sincèrement que cela sera votre cas, ou l’est déjà, en fonction.

En tout cas, si j’ai choisi de lui attribuer ce premier numéro, ce n’est pas pour rien, puisqu’elle fait partie de mes auteurs préférés. Cette place lui était donc toute destinée. Aussi, je ne peux que vous recommander de la découvrir.



En ce qui me concerne, mon premier roman découvert fut Acide Sulfurique. Il est, et restera probablement toujours, mon préféré. C’est aussi celui que j’ai tendance à conseiller pour débuter, pour découvrir l’auteure. Peut-être parce que cela à marcher pour moi, mais peut-être étais-je aussi prédisposée à l’aimer, puisqu’elle a publié son premier roman l’année de ma naissance. Qui sait… ? 

samedi 19 mars 2016

#EnjoyMarie de Marie Lopez



“ #EnjoyMarie „

titre ☆ #EnjoyMarie

auteur ☆ Marie Lopez

édition ☆ Anne Carrière

nombre de pages ☆ 216

genre ☆ Autobiographie

date de sortie : ☆ 15/05/2015




MOINS D'ENJOYPHOENIX, PLUS DE MARIE : " J'ai eu une envie, l'envie de raconter une histoire, de partager quelque chose de différent avec vous. Moins de vidéos, plus de mots, moins d'EnjoyPhoenix@, plus de Marie. C'est le pourquoi de ce livre. Kaléidoscope d'instants, Polaroid d'images... Rassurez-vous, ce n'est pas une biographie... à 19 ans, vous rigolez. Simplement un regard, une réflexion spontanée sur des sujets un peu mis à l'écart dans les médias, de ces sujets peu accrocheurs : être bien dans sa peau avec... un appareil dentaire, des cheveux gras, de l'acné sévère, le harcèlement scolaire, la famille décomposée... et le reste, le Net, les réseaux sociaux, tout y est, le meilleur comme le pire. Au travers d'anecdotes, de confidences, d'un vécu de youtubeuse, ce livre est un petit GPS décalé pour les jeunes connectés, recueil sans prétention, afin de ne pas commettre les mêmes erreurs, les miennes bien sûr... Et peut-être de gagner du temps sur celui que l'on n'a pas. Avec recul et humour, témoignage de la réalité quelquefois complexe du jeune âge, car la vie d'ado est une énigme pour les adultes. "



Mon avis :
Quand la sortie de ce livre a été annoncée, j’ai été de suite intriguée. Par le contenu, oui. Par le style, aussi. Mais surtout par curiosité, pour savoir s’il s’agissait là seulement d’un effet de mode. Les Youtubeurs qui sortent des livres, c’est de plus en plus courant. Alors, forcément, on veut savoir si ça en vaut la peine ou pas.

Je dois dire que j’ai accroché avec l’objet livre en lui-même, sa couverture –très girly, évidemment- mais pas désagréable à regarder. Ça attire tout de suite le regard du public concerné. En me plongeant dedans, j’ai été agréablement surprise par la simplicité de l’écriture. A aucun moment, Marie ne cherche à « être auteure », ce qui aurait été mal vu pour moi, qu’elle prétende être auteure pour justifier le livre. Je ne sais pas si je suis claire sur ce point, mais je me comprends, tout du moins. Et je dois dire que oui, j’ai aimé cette simplicité. Pourquoi ? Parce qu’elle représente l’authenticité de la Youtubeuse. Parce qu’on la reconnaît, comme elle est dans ses vidéos. Oui, Marie est authentique, et c’est important. Evidemment, elle est capable de nous faire de belles tournures de phrases, auxquelles on ne s’attend pas forcément. Mais son livre reste tout simplement authentique.

Ça se lit bien, ça se lit vite. Il s’agit là d’anecdotes, de chapitres abordant des sujets différents, alors forcément, on a tendance à les enchaîner. En parlant de ces thèmes, certains sont très intéressants. Pour le public concerné oui, mais pour les parents d’ados également. Je pense que son livre, son expérience et la représentation de sa génération –qui est quasi la mienne- est un bon moyen pour les parents de mieux comprendre leurs enfants. C’est une sorte de guide de l’ado, en quelques sortes. Et il n’est pas rare de s’y reconnaître, dans certaines situations.

J’ai par contre déploré des moments complètement inutiles. Ceux où elle nous fait part de sa situation au moment d’écrire, notamment. La description de sa chambre, de l’ambiance. Cela n’apporte pas beaucoup au livre en lui-même. Par contre, ça perpétue cette ambiance vidéo, cette simplicité. C’est Marie qui nous parle, et ces petites descriptions plantent un peu le décor d’une vidéo. Ceci dit, ce n’était vraiment pas essentiel pour moi.

En somme :
ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça reste intéressant pour comprendre les ados –surtout les filles- d’aujourd’hui, ce par quoi elles passent, ce qu’elles traversent à cette période importante de leur vie.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez la Youtubeuse
- Vous vous intéressez à ce que traversent les ados
- Vous êtes parents d’un ado et celui-ci vous dépasse un peu, parfois
- Vous avez besoin d’une lecture toute simple, abordant parfois des sujets un peu plus compliqués

Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous cherchez une plume extraordinaire
- Les problèmes d’ados sont le cadet de vos soucis
- Le phénomène Enjoyphoenix vous dépasse
- Ce livre ne représente en rien ce qui vous plait, ce qui vous intéresse

vendredi 18 mars 2016

Confessions d'une accro du shopping, de Sophie Kinsella


“ Confessions d'une accro du shopping „

titre ☆ Confessions d'une accro du shopping

auteur ☆ Sophie Kinsella

édition ☆ Pocket

nombre de pages ☆ 371

genre ☆ Chick-Lit

date de sortie : ☆ 2004




Selon Rebecca Bloomwood, "si l'on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n'existerait plus". Droguée au shopping, notre héroïne s'expose à un nombre de tracas aussi impressionnant que le montant du relevé de sa carte de crédit. Témoin de la riche correspondance qu'elle entretient avec son banquier... Comble de l'ironie: Beckie est journaliste à Réussir vos épargnes, où son travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer leur budget. Les dettes s'amoncellent... Un dernier shopping pour se remonter le moral ? Impossible, toutes ses cartes sont bloquées. De solutions empiriques en effroyables mensonges, c'est la panique. De quoi miner aussi son début d'histoire d'amour avec le séduisant homme d'affaires Luke Brandon. A ce stade, une issue heureuse ne tiendrait-elle pas du miracle ?



Mon avis :
J’ai lu ce livre, qui m’attendait depuis des plombes dans ma pile à lire, dans le cadre d’une lecture commune, et j’ai été ravie d’enfin m’y plonger. J'avais vu le film avant de le lire, comme bien souvent d'ailleurs, et au fond, je ne l’ai pas regretté, car le livre m’a plu tout autant que le film, voire même plus. Pour une fois que ça arrive et que je ne finis pas déçue !

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce roman, sont les lettres envoyées par la banque à Beckie. Cela a eu pour effet de réduire la monotonie du roman, puisque ces fameuses lettres sont nombreuses et régulières. Elles apparaissent, si mes souvenirs sont bons, à chaque fin de chapitre. En gros, ça fait toujours du bien de pouvoir lire une de ces petites lettres avant de se replonger dans un nouveau chapitre. D'ailleurs, en parlant de chapitres, c'est peut-être bête, mais j'adore quand il y en a. Du coup, on peut s'arrêter quand on veut, et plus simplement.

En ce qui concerne l'intrigue, l'histoire en elle-même je dois dire que j'ai beaucoup aimé. C'est une façon de montrer que l'on peut vite se ruiner et avoir des tonnes de soucis en faisant trop de shopping. Sans compter que quand on dit shopping, on s'imagine souvent en train de faire les boutiques de vêtements, alors que ce n'est pas que ça ! Beckie ne s'achète pas que des vêtements, loin de là. On oublie souvent que le shopping n'est pas que vestimentaire, mais concerne également tout autre achat, tel qu'un appareil ménager, un meuble, une babiole, etc. Ça aussi, c'est peut-être bête, comme point, mais ça m'a bien plu. J'ai trouvé cependant la fin un peu étrange, et un peu abrupte, arrivée comme ça, sans vraiment qu'on s'y attende. Pouf, voilà, c'était la dernière phrase de ce tome.

Passons maintenant au personnage de Beckie. Que dire d'elle si ce n'est qu'elle a tout d'une héroïne de chick-lit ? Par contre, je ne l'ai que moyennement appréciée, au fond. Beckie est naïve, il faut bien l'avouer. D'ailleurs le passage où elle se met à s'imaginer gagnante du loto m'a relativement énervée. En fait, ce n'est pas tant qu'elle imagine ce qu'elle ferrait de tout cet argent qui m'a agacé, mais plutôt le fait qu'elle était sûre et certaine de gagner, alors qu'elle n'avait qu'une chance sur je ne sais pas combien. C'était incroyablement naïf et stupide, mais passons. Mais Beckie est surtout douée pour s'attirer des ennuis, bien souvent inutiles et qu'elle aurait donc pu éviter. Comment fait-elle ? Et bien c'est tout simple, Rebecca ment comme elle respire, ou presque. Le pire dans tout ça, c'est que ces mensonges, elle les entretient. Parce qu'une fois qu'elle en a commencé un, au lieu de se rattraper, elle s'enfonce de plus en plus. Je pense notamment à celui concernant sa tante Ermintrude. Au début, c'est amusant, il faut bien l'avouer, mais à la longue, on se lasse rapidement. Malgré tout, Beckie est vraiment attachante. Son évolution m'a bien plu, et j'ai aimé qu'elle veuille elle-même se prendre en charge lorsqu'elle était vraiment dans le rouge. Même si ça n'a pas duré longtemps, c'est l'initiative qui compte. En somme, malgré les points négatifs concernant notre héroïne je dois dire que j'ai tout de même beaucoup apprécié sa compagnie.

Niveau relation avec les autres personnages, je dois dire que j'ai beaucoup aimé sa relation avec Luke - bah oui, forcément, quand notre héroïne s'amourache de ce charmant et séduisant jeune homme, on ne peut qu'apprécier, non ? Et puis leur relation chien et chat, si l'on peut dire ça comme ça, m'a bien plu. Mais Beckie entretient également une drôle de relation avec son banquier, le fameux Derek Smeath. J'ai adoré leurs entretiens et leurs échanges, qu'ils soient par courrier ou de vive voix. Franchement, comment ne pas aimer une Rebecca essayant coûte que coûte de se sortir du pétrin dans lequel elle s'est fourrée, avec des bobards de plus en plus absurdes, et les relances incessantes de Derek ? Sans compter que j'ai adoré la scène où, enfin, ils se rencontraient. Mon dieu, ce que j'ai ris à ce moment !


En somme :
Un excellent roman de Chick-Lit. A lire pour oublier tous ces petits soucis quotidiens et les remplacer par ceux de notre chère Beckie.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez la chick-lit et la légèreté
- Vous avez envie de sourire, voire de rire
- Les personnages superficiels ne vous dérangent pas le moins du monde


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez du mal à vous laisser aller et à rire à gorge déployée suite à des situations comiques
- L’étalage de problème de Beckie ne vous enchante pas
- Vous avez les mêmes problèmes d’addiction au shopping et les mêmes relations avec votre banquier qu’elle


“ Eux aussi l'ont lu „


mercredi 16 mars 2016

Queen Betsy, tome 3 : vampire et complexée, de MaryJanice Davidson


“ Queen Betsy, tome 3 „

titre ☆ Queen Betsy tome 3 : vampire et complexée

auteur ☆ MaryJanice Davidson

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 305

genre ☆ Bit-lit ; Chick-lit

date de sortie : ☆ 2011




Elle voulait se faire apprécier de sa belle famille. Elle découvre que Satan est son beau-père ! La série de bit-lit pour toutes celles qui dévorent de la chick-lit !

La vie d'une reine des vampires est loin d'être si excitante que prévu pour Betsy : elle n'a plus le temps pour s'acheter des chaussures et peut faire une croix sur ses smoothies à la fraise.
Mais elle n'est pas au bout de ses surprises! Voilà que la grossesse de sa méchante belle-mère lui fait découvrir l'existence d'une demi-soeur cachée. Âgée de vingt ans, elle n'est autre que la fille de Satan, destinée à conquérir le monde. Rien que ça !



Mon avis :
Alors que bon nombres d'entre vous, qui avaient adorés le premier tome, ainsi que le deuxième, et qui, en grande majorité, ont trouvé qu'au fil des tomes, la saga s’essoufflait, personnellement, c'est tout le contraire. Je reste tout autant charmée par cet univers mi bit-lit, mi chick-lit. Je continue à dire que ce mélange des genres est vraiment détonnant !

Tout comme dans les autres tomes, la répartie de Betsy est toujours à son maximum et vraiment toppissime, tout comme la contrepartie de Sinclair, je dois dire. Les dialogues sont toujours dans le même ton, et on ne se prend vraiment pas la tête. Au contraire, on se laisse charmer par leurs répliques emplies de tension - sexuelle par moment - et au final, c'est toujours un plaisir de savourer leurs mots. En ce qui concerne notre couple préféré, rien ne change, et c'est donc toujours avec une joie immense qu'on les retrouve. Betsy, elle, peut s'avérer particulièrement énervante, c'est bien vrai, pour la simple et bonne raison qu'elle n'en fait qu'à sa tête, et que même si on lui dit de ne pas faire ceci, elle va justement le faire. Je vous accorde que sans ses gaffes, il n'y aurait pas franchement d'action, mais quand même, à force, ça peut se révéler particulièrement lourd. Mais Betsy est aussi plus attachante, car elle veut réparer ses erreurs, et prend beaucoup plus soin des autres que précédemment, comme avec George le Monstre, par exemple. Au niveau des autres personnages, je n'ai qu'un seul regret. Jessica, Marc et Tina, qui sont des personnages que j'avais beaucoup appréciés dans les tomes précédents, sont de plus en plus effacés, ce qui est vraiment dommage en fin de compte. Malgré tout, ils sont bien entendus toujours présents - et heureusement ! - mais on sent tout de même qu'ils commencent, petit à petit, à être mis de côté.

Ce tome est en fin de compte, beaucoup plus basé sur le côté relationnel, et non sur le côté aventure, et action, comme l'étaient par exemple, les deux premiers. Ici, on en apprend plus sur la famille de Betsy, puisqu'elle découvre alors sa demi-sœur, Laura, qui est littéralement, la fille du diable, puisque le diable est une femme, et que c'est donc la belle-mère de Betsy qui a porté Laura. D'ailleurs, en parlant de Laura, le personnage est plutôt intéressant, même si on se demande tout au long de ce tome sur quel pied nous allons devoir danser, et quand ce qu'on attend depuis le début se produira. Bref, un tome vraiment relationnel, qui nous permet de voir se créer de nouvelles amitiés, de nouveaux liens, ainsi que l'entretien de toutes ces relations, qu'elles soient récentes, ou au contraire, déjà bien ancrées dans le temps, comme l'amitié entre Jessica et Betsy. En parlant d'elles, j'en profite pour dire que j'ai adoré une scène en particulier. Je ne vous en révèle pas plus, sinon ce n'est bien sûr pas drôle, mais je suis sûre que ceux qui l'auront lu comprendront de laquelle je parle.


En somme :
un tome relationnel, tome de transition, basé sur la création et l’entretien des liens entre les différents personnages.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous appréciez la saga
- Le tome de transition basé sur les relations vous intrigue (c’est important pour la suite, ceci dit)
- La suite des aventures de Betsy vous intrigue
- Vous mourrez d’envie de rencontrer la fille du diable


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le manque d’action dans ce tome est susceptible de vous faire détester
- L’évolution des relations ne vous branche pas spécialement
- Vous n’aimez pas les tomes de transition

dimanche 13 mars 2016

Qui sera le meilleur ? #1 Vampire Diaries

“ Qui sera le meilleur ? „

Avouez que ce titre est intriguant, non ? C'est la première fois que vous le voyez pour la simple et bonne raison qu'il s'agit là d'un nouveau genre d'article à venir sur le blog, un dimanche sur deux, à peu près. Je vais donc vous expliquer tout ceci en détail. 

Il s'agit là d'un article visant à comparer roman et adaptation cinématographique, qu'il s'agisse d'un film ou d'une série. Parce qu'avouez qu'en regardant votre bibliothèque, il y a un paquet de livres adaptés, et ça ne cessera pas d'augmenter. Je trouvais le principe intéressant depuis longtemps mais ne m'étais jamais lancée dans cette rubrique. Maintenant, ce sera chose faite.

Je vous donnerais là mon point de vue personnel, et si je juge l'un ou l'autre comme le meilleur des deux cela ne veut pas dire que je ne vous le conseille pas. Je vous permettrais seulement d'avoir un avis supplémentaire, à vous de vous faire le votre, comme pour tout autre chose. 


Pour cette première session, j'avais envie de commencer avec Le journal d'un vampire/The vampire diaries. Sans doute parce que c'est très connu, et que j'en ai pas mal de choses à dire et que je trouve le comparatif assez intéressant en soi. Et puis bon, j'avais envie de commencer par cela, et puis c'est tout (a)


“ Mon avis sur la saga littéraire„

La saga littéraire comporte à l'heure actuelle 11 tomes, rien que ça. Je vous ai mis les images des trois premiers pour éviter l'accumulation d'images, évidemment. On n'était pas rendus, sinon. Elle a été écrite par L.J Smith, tout du moins les cinq premiers tomes. Le reste a été écrit par un "nègre littéraire". La collection Blackmoon a regroupé deux tomes paru en version originale dans les deux premiers tomes français.

En ce qui me concerne, j'ai lu les cinq premiers tomes. Quand j'ai su que la suite n'était pas écrite par l'auteure, je n'ai guère voulu m'y plonger. Sans compter que la fin du cinquième tome, représente, à mes yeux, une excellente fin de saga. Pourquoi continuer à publier cette série en inventant des faits que l'auteure n'avait pas en tête ? Nous le verrons plus tard. Cinq tomes, c'était déjà bien assez pour moi. 

Quand est-il exactement ? Et bien, j'avais apprécié les deux premiers, au point de me donner envie de continuer à lire la saga (je regardais déjà la série à l'époque, et les différences m'avaient frappées, mais nous y reviendront). Et à partir du troisième tome, c'est parti en sucette. Je n'avais strictement rien compris lors de cette lecture, avant la fin, et encore. Pour moi, l'auteure était déjà partie bien trop loin, mélangeant un peu tout et n'importe quoi. Pourtant, j'ai continué. Sans doute par curiosité. Le quatrième ne m'a pas laissé de véritable souvenir, je ne sais plus s'il remontait le niveau ou s'il ne volait pas haut les pâquerettes. En revanche, j'avais beaucoup aimé le cinquième tome, qui remontait beaucoup le niveau à mes yeux (en même temps, une fois les drôles d'idées passées, ça ne pouvait qu'aller mieux) et ce que l'auteure nous apportait ici m'avait plu.  Comme dit précédemment, la fin de ce tome-ci me semblait être une véritable fin de saga. Et visiblement, ça en était une pour l'auteure. Je n'avais donc pas d'intérêt à continuer.


“ Mon avis sur la série télé „


La série télé a été diffusée à partir de septembre 2009 sur la chaîne the CW, inspirée des livres précédemment évoqués. Elle a été créée par Julie Plec et Kevin Williamson. La septième saison est actuellement diffusée aux Etats-Unis, et la sixième saison est diffusée depuis janvier 2016 sur Série Club. Le casting a connu une grande notoriété grâce à cette série depuis ses débuts, et les noms de Nina Dobrev et de Paul Wesley ne sont plus inconnus (ce qui n'était pas le cas de Ian Somerhalder ayant joué dans Lost).

J'ai commencé la série peu de temps après avoir lu le premier tome, lu dès que j'avais entendu parler de la série. Paradoxal, certes. Je n'ai pu que constater les nombreuses différences dès le début, et j'étais partie dans cet esprit de comparaison dès le début, notant ceci ou cela qui différait. J'étais au début mitigée suite à ces divergences, mais j'ai finalement réussi à me laisser porter par la série, et j'ai finalement adoré. A l'heure actuelle, je la suis toujours. J'aime encore, malgré bon nombre de défauts et de choses qui me plaisent beaucoup moins. La raison ? Un peu comme dans les romans, les créateurs partent souvent dans tous les sens. Mais pas les mêmes que dans les livres, et c'est sans doute ça le pire. Je n'aime pas quand les scénaristes vont trop loin, et c'est le cas dans cette série. Malgré tout, il y a des événements ou des personnages, nouveaux ou pas, qui me font continuer à regarder, par intérêt, par curiosité. Si la série littéraire a d'ailleurs continuée, c'est grâce à la série télé, il faut dire ce qui est. La série est vendeuse, marche vraiment bien, et les romans, tout en conservant a priori certains éléments passés dans la série littéraire et non dans la télévisée, suit finalement globalement ce qu'il se passe dans la série télé. Tout du moins, c'est mon impression, et je juge peut-être à tort, ma foi. Mais si les livres ont continués, c'était simplement d'un point de vue commercial, il ne faut pas se leurrer. 


“ Le comparatif „

Comme je vous le disais plus tôt, il y a pas mal de différences entre les livres et la série. La première étant qu'Elena est blonde dans les romans et brune dans la série. D'accord, c'est un détail, mais selon ce que vous connaissez en premier, c'est perturbant. Dans les livres, Elena est entourée de deux meilleures amies : Bonnie et Meredith. Caroline est un personnage secondaire. Dans la série, Meredith n'existe pas, et Caroline a beaucoup plus d'importance. Entre les deux, le frère d'Elena ne porte pas le même prénom, et d'autres personnages n'ont pas la même importance. Voici, grosso modo, les différences de bases.

Il y en a bien d'autres concernant les événements figurant dans l'une ou l'autre, mais vous les citer serait spoiler. Si vous connaissez les deux, elles vont viendront sûrement en tête. Certaines lignes sont respectées, d'autres pas. En ce qui concerne le grand "n'importe nawak" du troisième tome, comme j'aime le dire, heureusement, les scénaristes ont préférés ne pas en tenir compte ! Ceci dit, plus la série avance, moins elle suit la ligne de conduite des romans. Si on reste dans cet esprit comparatif, c'est très perturbant. En ce qui me concerne, j'ai arrêté de comparer et me suis contentée de me laisser porter, fort heureusement. 

J'ai donc connu les romans avant la série, tout du moins au niveau du contenu, mais ma préférence va donc pour la série, que je trouve plus complète, mieux exploitée, même si les scénaristes vont aussi loin que l'auteure dans leurs "délires". La série possède ses défauts, les personnages y sont nombreux, beaucoup trop nombreux même, et beaucoup sont tout simplement effacés, si pas inutiles. Les rôles et statuts sont un peu différents parfois et les intrigues sont parfois tirées par les cheveux ou poussées trop loin, donnant une impression de "WTF". Ça part un peu en sucette, mais même si la ligne de conduite avait été respectée, cela aurait été le cas.

“ Le gagnant „

En conclusion, je préfère donc la série télé, qui ne me plait plus autant qu'avant, mais que je continue tout de même à regarder, sans grande réticence, que je trouve toujours prenante malgré tout, et dont je ne vois pas les minutes passer lors du visionnage.


samedi 12 mars 2016

Confessions d'une Glitter Addict, de Diglee


“ Confessions d'une Glitter Addict „

titre ☆ Confessions d'une Glitter Addict

auteur ☆ Diglee

édition ☆ Marabout

nombre de pages ☆ 144

genre ☆ BD

date de sortie : ☆ 2012




Une BD où toutes les filles pourront se reconnaître : on rit, on sourit, on s'identifie et surtout on relativise !!! Le succès du blog de Diglee.



Mon avis :
Et oui, encore un Diglee ! Mais en ayant adoré le précédent, j’étais obligée de continuer avec celui-ci, et comme les deux s’étaient avérés être au pied du sapin… Comprenez bien que je suis d’une faiblesse incroyable. Mais ce n’est guère nouveau, après tout.

L’objet livre est toujours aussi chouette, et notons une couverture moins flashy, plus appréciable. Le style de Diglee n’a pas changé entre temps, quoi qu’on puisse noter une différence au niveau des couleurs utilisées. C’est plus rosé qu’avant, mais toujours aussi agréable. Toujours aussi drôle et quotidien, parce que oui, on peut encore une fois reconnaître sa propre situation dans ce livre, et toujours aussi agréable à dévorer.

J’ai cependant trouvé qu’il n’y avait pas tant que ça de rapport avec le titre. Dans le contenu, on ne nous parle pas si souvent (ou alors je ne m’en souviens plus très bien) de glitter, de choses à paillettes, trucs qui brillent etc. Alors, je me suis un peu demandé pourquoi ce titre ? Mais je pinaille, et peut-être bien que mes souvenirs me jouent des tours, ou qu’il n’y a tout simplement pas de rapport entre le titre et le contenu, et que c’est un titre choisi parce qu’il sonnait bien (ce qui est vrai).


En somme :
toujours aussi génial !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous avez déjà vu la griffe de Diglee et qu’elle vous plait beaucoup
- Vous avez envie de passer un super moment de poilade
- Vous aimez retrouver les petites situations de la vie quotidiennes qui peuvent se révéler drôle d’un point de vue extérieur (ou comment réaliser que votre quotidien est tout aussi drôle !)


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le premier opus ne vous a pas franchement emballé
- Vous n’aimez pas le rose (argument tout à fait moyen, évidemment)
- Vous ne voulez pas voir de scènes quotidiennes dans vos lectures