samedi 16 avril 2016

Queen Betsy, tome 5, Vampire et casée, de MaryJanice Davidson



“ Queen Betsy T5 „

titre ☆ Queen Betsy, tome 5, Vampire et casée

auteur ☆ MaryJanice Davidson

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 224

genre ☆ Bit-Lit ; Chick-Lit

date de sortie : ☆ 2011




Betsy a des problèmes par-dessus la tête. Pour commencer, elle va fêter son anniversaire : trente ans + un an de sa vie après la mort. En plus de l'organisation du mariage, elle a pris la décision d'arrêter de boire du sang, sans consulter son fiancé, Éric Sinclair, le roi des vampires en personne... En d'autres termes, elle n'a vraiment pas la tête à recevoir des visiteurs, même s'il s'agit de puissants vampires européens qui se sont enfin résolus à lui présenter leurs respects.



Mon avis :
Pour ceux qui me suivent, vous savez d’ores et déjà que je suis fan de cette saga, qui mélange donc la chick-lit et la bit-lit. L'humour et les répliques qui tuent sont toujours au rendez-vous, et heureusement. Depuis quelques tomes, pas mal d'entre vous trouvaient la saga en dessous de ce qu'elle a été au début, et je peux comprendre. Précisons tout de même que les trois derniers tomes - du trois au cinq donc - sont plus basés sur le relationnel que sur l'action en elle-même, ce qui je trouve n'est pas plus mal.

La relation Betsy/Sinclair me plait toujours autant, voire plus encore. Vous pouvez dire ce que vous voulez, ces deux-là sont faits pour être ensemble. Au niveau des autres personnages, on retrouve Alonzo, un vieux vampire, charismatique, même si difficile à cerner, tout du moins au début. Et puis, il y a Cathie, le fantôme, qui revient rendre une petite visite dans ce tome-ci. On retrouve aussi une jeune vampire, une amie de notre couple préféré, qui a un drôle de passé avec ce cher Alonzo. Sans oublier Garrett, plus communément appelé le monstre George, et sa petite-amie - sortie de nulle part, ça c'est sûr - Toni. Bon là, par contre, je n'ai pas adhéré. On n'en sait pas énormément sur elle, ni sur leur couple. Pas franchement inutile dans ce tome en tout cas. Encore une fois, je regrette énormément le fait que Tina et Mac soient laissés pour compte. Par contre, dans ce tome-là, le personnage de Jess est très important et très présent.

Au niveau de l'histoire, Betsy est confrontée ici à un choix crucial, un vrai dilemme qui la met au pied du mur. D'ailleurs, notons aussi que l'histoire entre Alonzo et Sophie est tout aussi importante, puisqu'on se retrouve encore une fois face à un choix important, et surtout difficile. Vous vous doutez bien que notre héroïne devient alors plus mature, plus réfléchie, plus posée et surtout plus humaine encore qu'elle ne l'était déjà. En fin de compte même si l'action n'est pas au rendez-vous, on retrouve dans ce tome quelque chose de beaucoup plus profond. Oh et encore autre chose, dans ce tome-ci, on retrouve un zombie dans le grenier ! Plutôt original, et encore une fois, notre Betsy est confrontée à une situation bien délicate.


En somme :
Un tome nous offrant une belle évolution pour notre héroïne préférée.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous accrochez à la saga
- Vous n’êtes pas dérangée par le côté relationnel des tomes précédents
- Vous aimez voir Betsy évoluer
- C’est toujours pour vous un plaisir de suivre la petite clique


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez décroché depuis longtemps à cette saga
- Vous n’aimez pas la multitude de personnages
- Vous n’avez pas envie de patienter jusqu’à ce que l’action retrouve sa place originale

vendredi 15 avril 2016

Le crime du Comte Neville, d'Amélie Nothomb


“ Le crime du Comte Neville „

titre ☆ Le crime du Comte Neville

auteur ☆ Amélie Nothomb

édition ☆ Michel Lafon

nombre de pages ☆ 144

genre ☆ Contemporain

date de sortie : ☆ 19/08/2015




« Ce qui est monstrueux n'est pas nécessairement indigne. »



Mon avis :
Ahhhh… Amélie Nothomb ! On en parle ou pas ? Vous devez sans doute savoir que je suis dingue de cette auteure, de sa plume, de son imagination, de ses thématiques, son originalité, ses messages. Oui, bon, je suis fan, tout simplement ! Alors, forcément, quand à la rentrée littéraire de fin d’année, cette grande Dame a sorti son nouveau roman, j’ai foncé dessus, et je ne le regrette pas.

Elle reprend un principe abordé par Oscar Wilde dans un de ses romans, à savoir inverser la tendance quant à une enquête. Dit comme ça, ça ne vous parle pas beaucoup certes. D’ordinaire, on connait la victime, mais pas la personne qui a commis ce crime. Ici, on inverse la vapeur. Et ce principe m’a beaucoup plu. Alors oui, elle n’en est pas l’inventrice, certes. Mais elle réussit avec brio à exploiter la chose. Qui plus est, elle le reconnaît et fait référence à Wilde ouvertement. Aucune raison de la blâmer pour ça, de ce fait.

J’ai beaucoup aimé Sérieuse, et j’ai trouvé qu’elle était un personnage fort intéressant. Un peu martyre, certes, un peu girouette aussi, mais très réfléchie malgré tout. Le Conte est lui-même intéressant à suivre. Après tout, il n’est pas simple de savoir qu’on va tuer quelqu’un, sans savoir qui, sans savoir pourquoi. Essayez un peu de vivre avec ça sur la conscience ! Forcément, c’est quelque chose qui vous ronge de l’intérieur, qui vous travaille, vous perturbe. Qui plus est, la relation entre le père et la fille est on ne peut plus intéressante à suivre.

J’ai également apprécié la critique de l’aristocratie, des convenances et des apparences, qui régissent bien souvent ce milieu. Avoir l’air de. Être sur son trente-et-un. Faire ce qui se fait. Ne pas fait ce qui ne se fait pas. Mais j’ai aussi apprécié le destin et les prédictions, ainsi que la persuasion qui en découle. On vous fait une prophétie, et de manière totalement inconsciente, on a tendance à faire tout pour que cela arrive. Alors, est-ce que le Conte en est victime ou pas ? Telle est la question.

Dernier point que j’ai à aborder, la fin. Avec Amélie, il ne faut pas s’attendre à grand-chose pour les fins. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’elle a souvent tendance à vous amener vers une fin précise, vous êtes quasi certain que cela va se passer de la sorte. Et au dernier moment, elle vous offre un retournement de situation inattendu, parfois grotesque, pas toujours très crédible, mais toujours surprenant. Et la surprise, dans le bon ou le mauvais sens du terme, est quelque chose d’important concernant ses fins. Ici, on n’échappe pas à cette règle, et j’ai adoré cette tournure des événements.

En somme :
Un excellent roman à mes yeux, que je conseille sans problème.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez l’auteur
- La tendance inversée de l’identité de la victime et du tueur vous intéresse
- Les thèmes abordés vous intriguent
- Cette histoire de fin surprenante vous a titillé


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous n’avez jamais accroché au style de l’auteure
- Vous préférez le prévisible au surprenant
- Vous ne trouvez pas ça intéressant de suivre un tueur qui ne connait lui-même pas l’identité de sa victime

mercredi 13 avril 2016

Chevalier d'Eon, agent secret du roi, tome 1 : Le masque de Anne-Sophie Silvestre



“ Chevalier d'Eon T1 „

titre ☆ Chevalier d'Eon, agent secret du roi, tome 1 : Le masque

auteur ☆ Anne-Sophie Silvestre

édition ☆ Flammarion

nombre de pages ☆ 226

genre ☆ Jeunesse ; Historique

date de sortie : ☆ 2011




L'histoire du jeune espion de Louis XV qui se faisait passer pour une femme. Dans ce premier volume de la trilogie, Eon prête serment et commence son entraînement pour une mission secrète de plusieurs mois à l'étranger.



Mon avis :
Avant toute chose, je tenais à remercier ma très chère Lady K, pour ce livre voyageur. Autant vous le dire tout de suite, les romans historiques ne sont pas ce qu'on appelle "ma tasse de thé". J'étais donc assez sceptique avant de le commencer. Mais finalement, dès les premières pages, j'ai adoré ! Honnêtement, je ne m'attendais pas à rire de la sorte. Mais le bonhomme, le chevalier d'Eon, s'appelle en réalité Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Eon de Beaumont ! Rien que ça, et j'étais pliée en deux, ainsi que ma maman et ma meilleure amie, puisque je n'ai pu m'empêcher de partager la chose. Dites-vous bien que les parents du chevalier "ont fait simple." ! Ou pas... Bref, dès les premières pages, on sent que ce roman historique sera particulier. En effet, l'humour est présent, et la plume de l'auteure est vraiment envoûtante. Finalement, les pages défilent devant nos yeux, et on arrive à la fin beaucoup trop vite. Bref, donc, vous l'aurez compris, j'ai aimé l'humour et le style de l'auteure, qui a su adapter l'époque à son style, et non son style à l'époque - vous me suivez ou pas ? Autrement dit, pas de langage très recherché, très spécifique de cette époque, tout du moins pas plus que ce qu'il ne faut, et des expressions d'aujourd'hui par-ci par-là.

Au niveau de l'histoire, je dois dire que j'ai été étonnement surprise, une nouvelle fois. Le Chevalier d'Eon se retrouve déguisé en femme pour sa mission, ce qui entraîne un magnifique quiproquo avec Louis XV ! Je ne vous raconte pas la scène, ce serait bien trop dommage, mais que c'était bon ! Et puis, il faut reconnaître qu'à cette période, ce genre de mission, ce n'est pas franchement habituel - tout du moins je l'espère ! Et finalement, on se prend vite au jeu, nous aussi, et on suit le chevalier d'Eon avec plaisir, en se demandant dans quelle nouvelle galère il va se fourrer. Et franchement, pour un roman historique, il n'est ni barbant ni ennuyant ! Au contraire ! Mais le pire... C'est que ce chevalier d'Eon, a vraiment existé ! (Oui bon, c’est la base d’un roman historique…) Initialement, je pensais que l'auteure l'avait créé de toutes pièces, mais non les amis, non ! Il a existé ce fou ! Vous vous rendez compte ? Je ne l'ai appris que vers la fin, après en avoir discuté avec Lady K, mais rien que pour ça, je tire mon chapeau.

Le seul petit point négatif que je trouve à dire, c'est la fin de ce premier tome, que je trouverais presque un peu brusque, un peu trop rapide. J'ai trouvé que le moment n'était pas forcément idéal. Mais bien sûr, c'est fait ainsi pour nous donner envie de lire le second tome, voire de nous jeter carrément dessus ! Néanmoins, cette fin m'a tout de même posé un problème. Cela dit, je n'arrive pas à trouver quoi exactement... Peut-être est-ce une impression de fin au beau milieu de l'histoire ? Je ne sais pas. Toujours est-il que le second tome est désormais dans ma wish-list et que je le lirais donc avec joie.


En somme :
Un coup de cœur, une exquise découverte, une saga à ne pas manquer.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le genre historique
- Vous aimez l’humour
- Vous voulez apprendre un peu l’histoire, sans vous prendre la tête, sans risquer de vous ennuyer
- Votre curiosité a été titillée


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous prenez l’histoire très au sérieux, et le mélange avec l’humour ne vous emballe pas
- La période exploitée ne vous plait pas outre mesure

samedi 9 avril 2016

L'exécutrice, tome 1 : le baiser de l'Araignée, de Jennifer Estep


“  L'exécutrice T1 „

titre ☆ L'exécutrice, tome 1 : le baiser de l'Araignée

auteur ☆ Jennifer Estep

édition ☆ J'ai lu (Crépuscule)

nombre de pages ☆ 347

genre ☆ Bit-Lit ; Urban Fantasy

date de sortie : ☆ 2011




On l'appelle l'Araignée. C'est une tueuse professionnelle qui maîtrise le pouvoir de la pierre lui permettant d'entendre les graviers comme les montagnes et celui de la glace. Depuis qu'un tueur maîtrisant l'air a assassiné son mentor, elle ne pense qu'à sa vengeance.



Mon avis :
Je dois dire que j'avais craqué pour la couverture, et le résumé me donnait l'eau à la bouche, avec cette histoire de tueuse à gage. La LC organisée par Galleane sur Livraddict a été pour moi l'occasion de l'en sortir, surtout qu'il me donnait vraiment envie. Et je ne regrette d'ailleurs pas de l'avoir fait ! Quelle belle découverte ! Je vais juste râler sur la qualité du papier, avec les pages rigides, pas évident de ne pas trop l’abîmer et de pouvoir lire correctement. C'est un détail, certes, mais ça compte !

Le livre commence fort, puisqu'on suit dès le premier chapitre Gin, cette tueuse à gage, qui va d'ores et déjà commettre un meurtre. Au moins, on est tout de suite dedans, et on sait, grâce à ces premières pages, que l'action ne manquera normalement pas. Et ce fut le cas. Si vous osez dire que vous vous êtes ennuyé, il faudra m'expliquer comment c'est possible ! L'action est la base de ce premier tome. Il y a tout de même un peu de romance, encore que je ne sais pas si on peut vraiment dire ça comme ça, mais c'est l'action qui prime sur tout. Gros bon point de mon côté en tout cas. En ce qui concerne l'univers, j'ai aimé cette histoire d'élémentaux. En gros, certaines personnes ont des aptitudes à maîtriser certains éléments (feu, glace, pierre, air) ou certains dérivés (métal, etc...). Gin est une élémentale de pierre, avec un petit pouvoir de glace en prime, mais elle ne s'en sert qu'en cas d'urgence. Ça change des autres héroïnes. Elle, elle préfère se débrouiller toute seule, et avec ses dix doigts. Puis bon, la magie et les éléments, c'est un truc qui me branche bien. Le seul truc que j'aurais à redire, c'est que les humains, sans pouvoirs ni rien, sont au courant pour les élémentaux, les vampires et autres créatures. Bon, pour le coup, j'ai trouvé ça bizarre.

En parlant de Gin ! C'est donc une tueuse à gage et qui plus est une élémentale de pierre. Une vraie machine à tuer en fin de compte. Mais elle a un vécu, un passé, et pas des moindres. Elle a aussi des sentiments, même si elle fait tout pour les cacher par moments - question de survie aussi. Mais question boulot, c'est une dur à cuire. Elle n'a peur de rien, et va jusqu'au bout de ses objectifs, coûte que coûte ! Mais finalement, elle se révèle très attachante. Surtout lorsqu'elle perd son mentor Fletcher. En parlant de celui-ci, même mort, il est présent tout au long du roman dans les souvenirs de notre héroïne, et je dois dire que j'ai apprécié cela. Sinon, Finn est pas mal dans le genre aussi. Je ne saurais trop vous dire pourquoi, mais il m'a bien plu. Et puis, il y a l'inspecteur Caine. Un sacré, celui-là aussi. Donovan Caine est sans doute le seul flic non pourri de la ville, mais parfois son sens de l'éthique, du devoir, de la justice, m'a un peu agacé. Je ne peux pas vous en dire plus, au risque de vous spoiler.

Pour finir, je vais me répéter, mais je m'en moque ! L'action est au rendez-vous ! D'ailleurs, on suit l'enquête, petit à petit, avec les personnages. Il m'est arrivé d'avoir envie de leur hurler qui je soupçonnais, ou une idée que j'avais eue (à peine pas folle hein...) Bref, tout ça pour dire que vous ne vous ennuierez probablement pas. Puis, cette fin ! Mince alors, je veux la suite !


En somme :
Une très belle découverte ! De l’action du début à la fin, impossible de s’ennuyer !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Les élémentaux, ça vous parle
- Suivre une tueuse à gage super kick-ass, c’est un excellent point pour vous
- De l’action en voulez-vous en voilà, mais c’est pile poil ce que vous cherchez !
- La VO pour poursuivre la saga (après le tome 5), ne vous dérange pas


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- L’univers ne vous plait pas
- Les personnages assez nombreux, ça vous embête un peu
- Le fait que la saga ne soit plus éditée par J’ai lu, c’est un gros problème, puisque vous ne lisez point de VO



“ Eux aussi l'ont lu „

Mia - Azariel87 - Galleane - Candyshy - Flof13 - Reveline - Petitebelge66 -

vendredi 8 avril 2016

Fight for love, tome 1 : Real, de Katy Evans


“ Fight for love T1 „

titre ☆ Fight for love, tome 1 : Real

auteur ☆ Katy Evans

édition ☆ Hugo & Cie

nombre de pages ☆ 323

genre ☆ Romance ; Erotisme

date de sortie : ☆ 2/10/2014




Star de la ligue underground, Tate Remington est un boxeur à l’animalité exacerbée dont le pouvoir de séduction rend folles toutes les filles autour du ring. Depuis qu’il a croisé son regard, la seule femme à laquelle il pense, celle qu’il a choisie, c’est Brooke, ancienne athlète de haut niveau qui, suite à un accident, s’est reconvertie dans la thérapie sportive. Mais pour que leur histoire devienne bien réelle, Remington devra dévoiler à Brooke les aspects les plus sombres de sa personnalité bipolaire…



Mon avis :
Ce qui m’a attiré, c’était le pitch. Le boxeur assez dark, tellement viril, tellement Homme. Et ce milieu sombre, dur, pas très très beau. C’était assez sexy rien que comme ça. Un homme qui combat, qui encaisse les coups, mais qui est fort, dans tous les sens du terme. Alors si, en plus, notre héros a un secret derrière ça, moi je disais oui, vous voyez ? J’aime les personnages du genre, ceux qui ont un vécu difficile, parce que la vie ne fait pas de cadeaux, ceux qui ont du mal à s’ouvrir, ceux qui se cachent, ceux qui jouent. Bref ! Du coup, ce livre m’intéresse, plus pour le fond que pour la romance en elle-même, mais je n’ai rien contre une bonne romance, évidemment.

Sauf que… J’ai assez vite déchanté. Ce livre a été en pause pendant… hum, très longtemps. Pourquoi ? Parce que oui, il y a pas mal de scènes de sexe. En soi, ce n’est pas quelque chose qui me dérangent, du moment qu’elles sont bien amenées et bien décrites. Quand une relation débute par une attirance physique, sans la moindre envie d’engagement d’un côté ou de l’autre, voire des deux, je comprends que ce genre de scène est le seul lien initial qui les unie, et qu’une connexion s’établisse petit à petit grâce à cela me semble logique. De ce fait, elles seraient utiles et ne me dérangeraient pas. Mais ce n’est pas vraiment le cas ici. C’est émoustillant parfois, oui, d’accord, mais c’est surtout trop. Je me mettais à soupirer quand ça recommençait, parce que j’en voulais moins et que je souhaitais surtout voir ce qu’il y avait derrière ces personnages, ce côté sombre, ce secret.

En parlant des personnages, j’ai adoré Remington. Pour les raisons citées en début d’article, mais parce que j’ai trouvé qu’il était un personnage vraiment complet. Le bon comme le mauvais. Le beau comme le moche. Oui, je suis tombée sous son charme. En même temps, ce n’est pas difficile à faire… Il faut dire ce qui est. Mais Remington est un ensemble, un personnage complexe, à comprendre, à apprivoiser, à aimer aussi, mais il est pourtant tellement complet, tellement abouti au final. Capable du meilleur comme du pire, et dans un cas comme dans l’autre, je l’ai trouvé très attachant, très touchant. De mon point de vue, en tout cas. Ceci dit, ce n’est absolument pas le cas de Brooke. Bon, déjà, le truc qui m’a agacé au plus haut point, c’est que la demoiselle, elle mouille tout le temps sa petite culotte. Je vous jure que c’est vrai. Il lui en faut peu, et directement, pfiou, elle n’en peut plus… Une fois ça va, deux ok, mais au bout d’une dizaine, c’est bon… Mis à part ça, je l’ai trouvé super chiante et très lâche aussi. C’est un personnage que je n’ai pas aimé suivre, et si Remington n’avait pas été Remington, j’aurais abandonné le livre, pour sûr. Pourtant, c’est quelque chose que je fais très rarement, voire quasiment jamais… C’est pour dire. J’ai par contre beaucoup aimé les personnages secondaires, Peter, Riley et Mélanie.

A part ça, le secret de Remington est un sujet peu exploité dans les romans, et très intéressant. Malgré tout, je l’ai trouvé peu approfondi. Peut-être le sera-t-il plus dans la suite ? Je n’en sais rien, et je l’espère, ceci dit. Est-ce que je lirais le tome deux ? Non. Brooke étant un personnage qui ne me plait pas, je vais passer outre. Mais j’aurais étrangement bien envie de lire le trois. Ceci dit, est-ce que je peux sauter un tome ? Est-ce qu’il n’y aura pas de nouveaux faits dans le second tome dont je n’aurais pas connaissance dans le suivant ? Du coup, je ne sais pas où j’en suis avec cette saga. J’ai envie de découvrir un peu plus Remington, de le suivre, mais… Brooke est un sacré problème pour moi. J’imagine que je verrai au fil du temps.


En somme :
Du bon et du moins bon, à ne pas mettre en toutes les mains.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Si les scènes de sexes à visée simplement émoustillantes –et encore- ne vous dérangent pas
- Vous arrivez à supporter l’héroïne malgré ce que j’en ai dit
- Remington et son mystère vous intéressent et vous plaisent
- Vous trouvez l’univers de la boxe sexy


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous estimez que trop de scènes de fesses tuent les scènes de fesses
- Vous voulez une véritable histoire, profonde, tout de suite
- Je vous ai fait fuir avec ma description de l’héroïne

mercredi 6 avril 2016

La délicatesse, David Foenkinos



“  La délicatesse „

titre ☆ La délicatesse

auteur ☆ David Foenkinos

édition ☆ Folio

nombre de pages ☆ 210

genre ☆ Contemporain

date de sortie : ☆ 2009




Tout va pour le mieux pour la belle et discrète Nathalie jusqu'au jour où elle perd l'homme qu'elle aime dans un accident. Elle sort de son deuil d'une façon inattendue, par un baiser anodin avec un collègue de travail qui n'avait a priori rien pour lui plaire.



Mon avis :
Ce petit livre que voilà, qui dès sa sortie a fait pas mal entendre parmi de lui, m'attendait depuis un moment. Je précise que je l'ai lu dans le cas de la lecture commune, même si vous le verrez en fin d'article. Je remercie donc beL de l'avoir organisée, et de m'avoir ainsi permis de le sortir de ma PAL. Autant vous le dire de suite, ce petit livre fut un coup de coeur de mon côté. En le lisant, et même après l'avoir fini, j'en étais encore toute chamboulée, et me posait mille et une questions. Mon esprit était obnubilé par ce petit bijou, et c'est ce que j'appelle un vrai coup de coeur. Trêve de badinage, voici les points importants. Risque de spoiler, par contre.

Tout d'abord, la quatrième de couverture, avec un résumé plus qu'intriguant, et une situation vraiment amusante et originale. Je tiens à préciser que le résumé que j'ai mis plus haut, et celui sur Livraddict, et non la quatrième de couverture dont je parle. Bref, rien qu'avec ce résumé, on ne peut qu'apprécier la plume de l'auteur, qui est incroyablement fine et délicate - c'est le mot approprié, vous ne trouvez pas ? Une fois ouvert, on se rend compte que c'est vrai, que la quatrième de couverture n'était pas un appât, et que la plume de David Foenkinos est véritablement envoûtante. Un vrai plaisir de ce côté-là. Le roman en lui-même est vraiment intense, prenant et bouleversant, et ce, dès les premières pages. Par la suite, on ne peut que le décrire en un mot : délicat.

Au niveau des personnages, Nathalie et son mari, François, sont vraiment touchants. On les suit au début, et on se laisse emporter par leur histoire d'amour, par leur authenticité, et leurs petites attentions mutuelles. Je dois dire que j'ai particulièrement aimé la scène de la demande en mariage. Je ne vous en dis pas plus, mais que c'est mignon, et surtout original ! Mais ce que j'ai vraiment le plus aimé dans leur couple, c'était sans conteste, leur rencontre, dont un bout figure en quatrième de couverture. Bien sûr, on sait que les choses vont vite mal tourner, et c'est vraiment horrible, autant pour Nathalie, que pour le lecteur. Je vais être honnête avec vous, à ce moment, je me suis dit "Qu'est-ce que je fais, je continue ou pas ?" parce que ça m'a rappelé Ps : i love you, qui est un livre que j'aime par-dessus tout, et qu'en général, je suis fâchée si la femme finit par refaire sa vie avec un autre homme. Oui, je sais, je suis sadique en fait, mais à mes yeux, un décès ce n'est pas une rupture, et du coup, mon esprit - fleur bleue ? - a tendance à se dire qu'elles ne doivent pas s'en remettre, qu'elles doivent continuer leurs vies, bien sûr, mais sans un autre homme auprès d'elle, et avec leur époux décédé dans le coeur. Voilà. Mais j'ai pourtant continué, parce que rien n'était sûr, au final, et que Nathalie m'a beaucoup touchée et attendrie. Au final, comme on peut s'en douter, elle ne va pas s'en remettre de suite, mais grâce au temps, qui guérit bien souvent des blessures.

Parlons maintenant de Markus, qui est quand même un personnage relativement étrange. Il n'est ni beau ni laid, il n'a pas confiance en lui, il est discret, maladroit, et j'en passe. Pourtant, c'est lui, lui qui va toucher Nathalie, qui elle, a tout pour plaire. Vous vous doutez bien, vu ce que j'ai écrit plus haut, qu'au début, je ne l'ai pas adoré, tout comme chaque personnage masculin du roman, qui était susceptible de se mettre avec Nathalie. Mais, petit à petit, nous devenons Nathalie, et nous nous laissons, nous aussi attendrir par ce bonhomme. D'ailleurs, Markus va évoluer avec la jeune femme, et c'est un point que j'ai beaucoup aimé, vous savez, quand l'autre vous fait grandir, vous embelli, et tout ça. Au final, une histoire simple, sans prise de tête, et incroyablement délicate. C'est vraiment le seul mot qui convient à ce roman, et le titre est rudement bien choisi en fin de compte !

En somme :
Un petit bijou de tendresse, de délicatesse, d’émotions, de non-dits, etc.

Ce livre est fait pour vous si... :
- J’ai réussi à vous convaincre
- Une histoire d’amour pleine de tendresse et de délicatesse est exactement ce dont vous avez besoin
- Le style d’une plume compte beaucoup pour vous


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Les histoires d’amour entre opposés
- Vous ne voulez pas voir Nathalie remonter la pente
- Les romances contemporaines ne vous plaisent pas des masses
- Vous n’aimez pas les histoires racontées de façon poétique

“ Eux aussi l'ont lu „

Felina - Petitepom - beL - Ptitelfe - PetiteMarie -

samedi 2 avril 2016

Contes des royaumes T1, Poison, de Sarah Pinborough


“ Contes des royaumes T1 „

titre ☆ Contes des royaumes T1, Poison

auteur ☆ Sarah Pinborough

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 222

genre ☆ Contes ; Romance

date de sortie : ☆ 21/03/2014




Blanche-Neige, le conte de fées revisité : cruel, savoureux et tout en séduction.
Rappelez-vous l'innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d'amour sincère...
... et à présent ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu'elle n'a jamais été révélée ...



Mon avis :
Comment ne pas avoir envie de le lire, sincèrement ? D’abord, il faut bien avouer que la couverture est à tomber. Et en plus, il s’agit là d’un hardback, chose très rare en France, et pourtant appréciable. Alors, évidemment, rien que par son aspect, ce livre donne déjà l’eau à la bouche. Quand, en plus, il s’agit d’une réécriture de conte, c’est difficile de résister. Si Blanche-Neige n’est pas mon conte favori, il me tardait tout de même de le lire.

Le pari semblait gagné d’avance pour moi, et pourtant… C’est loupé. Bon, je dois dire que j’ai aimé l’autre petite particularité du livre, ce sont les illustrations à l’intérieur en fin de chapitres. Il faut dire ce qui est, c’est toujours agréable de clôturer un chapitre de la sorte, et l’esthétique à l’intérieur du livre est tout de suite plus accrocheuse.

J’aime beaucoup les contes, et les réécritures de contes d’ordinaire. Mais là, c’est vraiment loupé. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai eu la sensation de lire un remake de Once Upon A Time, la série. C’est sans doute idiot car les divergences sont tout de même bien présentes, mais à la lecture, au lieu d’imaginer le personnage de Lilith ou de Blanche-Neige… J’ai imaginé Régina et Snow de la série. C’est pour dire. Alors, forcément, je n’ai guère pu apprécier ce roman à sa juste valeur.

Par ailleurs, je n’ai pas spécialement accroché au style (ou à la traduction, allez savoir), et je me suis rudement ennuyée par moment… Sans pouvoir vous expliquer pourquoi au juste. J’ai été la première surprise de ne pas aimer ce premier tome, vu l’engouement qu’il a suscité. Evidemment, je ne suis pas la seule, mais cela semblait assez inhabituel.

Qui plus est, à part la fin et une certaine partie, je ne l’ai pas trouvé si original que ça. Sûrement parce que je pensais à OUAT la plupart du temps. Je n’ai pas non plus accroché au personne de Blanche-Neige, ni au Prince. Lilith était pas mal, ceci dit. Bon, par contre, ma réaction ne va pas être originale mais… Aladin ? WTF ? Clairement, je n’ai pas compris. Il me semble avoir entendu que cela s’expliquerait par la suite, mais sur le coup, c’est vraiment déconcertant. Et pas dans le bon sens de mon point de vue. Mais pour en revenir brièvement sur la fin, celle-ci était vraiment surprenante –ce qui est génial pour un lecteur qui a tendance à anticiper et finit incrédule- et vraiment bien pensé. C’est vraiment cette fin qui fait pencher la balance sur mon envie de lire la suite. Si non, j’aurais malheureusement (et étrangement) laissé tomber cette saga. Ceci dit, je ne suis pas particulièrement pressée de lire la suite…


En somme :
Je n’ai pas accroché à ce premier tome, que j’ai trouvé lent et long, tout en ayant l’impression de regarder un épisode de OUAT.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous voulez cette jolie couverture dans votre bibliothèque
- Vous aimez les réécritures de contes
- Vous ne connaissez pas la série Once Upon A Time et ne risquez pas d’imaginer les personnages


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous aimez trop OUAT
- Je ne vous ai pas donné envie
- Les couvertures ne font pas tout

vendredi 1 avril 2016

Queen Betsy, tome 4 : vampire et irrécupérable, de MaryJanice Davidson


“ Queen Betsy, tome 4 „

titre ☆ Queen Betsy, tome 4

auteur ☆ MaryJanice Davidson

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 266

genre ☆ Bit-Lit ; Chick-Lit

date de sortie : ☆ 2011




C’est vrai, je ne rate jamais une occasion de faire du shopping, mais cette fois, j’ai une bonne raison : je me marie ! Qui est l’heureux élu ? Le superbe Éric Sinclair bien sûr ! Alors pas question que des histoires morbides gâchent la fête. Je l’aurai mon mariage de reine… des vampires ! Malheureusement, des fantômes me harcèlent pour que je leur rende justice. C’est vraiment pas le moment. Et voilà qu’un tueur en série se balade dans la nature. Il a tendance à choisir des victimes grandes et blondes… comme moi, quoi ! Espérons que mon enterrement de vie de jeune fille n’en devienne pas un vrai…



Mon avis :
Encore une fois, je vous le répète, cette saga vaut vraiment le détour, et elle reste mon gros coup de coeur, et ce, peu importe les tomes. C'est vraiment un plaisir de se laisser aller en suivant les aventures de Betsy et de ses amis, et c’est surtout idéal pour vous faire déstresser si besoin est. C’est léger et agréable, frais et addictif.

Pour ne pas changer, je commence par parler de l'humour, des réparties, et du couple Betsy/Sinclair. Que dire de plus, si ce n'est que c'est vraiment toujours un énorme plaisir de les suivre ? L'humour et les réparties n'ont rien à envier aux tomes précédents, pour ne pas changer. Vous l'aurez donc compris, à mes yeux, la particularité de cette saga ne s'essouffle pas franchement. Mais après, ce n'est bien sûr que mon avis. Niveau personnages, je reste une fan absolue de Betsy, ainsi que de Sinclair. Ces deux-là sont vraiment faits l'un pour l'autre si vous voulez mon avis, malgré leurs problèmes de couples et leurs cachotteries. Si vous enlevez le côté vampire, en fin de compte, on retrouve un couple comme les autres. En ce qui concerne les personnages secondaires, je regrette une énoooorme absence de Marc, qui pourtant est un personnage réellement agréable. Lui qu'on retrouvait régulièrement dans le premier tome, on pourrait presque s'estimer heureux de le revoir ici. Tina, elle aussi, est de plus en plus effacée, ce que je regrette tout autant. Par contre, Jessica est plus présente dans ce tome-ci, et reste tout de même un personnage secondaire important, vu qu'elle est la meilleure amie de Betsy. J'ai franchement aimé le fait qu'on en apprenne plus et qu'on suive ses aventures amoureuses. Par ailleurs, on retrouve le "monstre" George, qui évolue, et que Betsy entre autre, a pris sous son aile, ou encore le demi-frère de notre héroïne préférée, dont elle s'occupe beaucoup, et qui la confronte à la triste réalité. Puis, il y a Laura, la demi-sœur diabolique, que nous lecteur, craignions un peu, mais qui est aussi attachante.

Dans ce tome, comme l'indique le résumé, nous rencontrons des fantômes, mais surtout une : Cathie. Le personnage n'est pas "essentiel" mais relativement sympathique, puisqu'elle fait penser en certains points à notre héroïne. Bref, tout ça pour dire que dans ce tome on retrouve des fantômes. Pas énormément, mais quelques-uns, et ça change des histoires banales entre vampires qu'on a eues depuis le début. Sans compter que ça reste plausible, et logique par rapport à ce qu'on nous a dit dans les tomes précédents. Au niveau de l'intrigue, je dois vous avouer que j'ai aimé cette intrigue, même si elle n'est pas prioritaire, loin de là en fin de compte. Enfin, tout ça pour vous dire que j'ai apprécié l'idée de ce tueur en série, pour la simple et bonne raison, qu'une fois encore, nous n'avons pas affaire à un vampire. Je ne vous en dis pas plus, histoire de ne pas vous gâcher la surprise.


En somme :
Pas autant d’action comme dans un Chasseuse de la nuit, mais ce n’est pas nouveau. Idéal pour décompresser.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous êtes devenu fan de la saga
- L’apparition d’un fantôme vous intrigue
- Le duo Betsy/Sinclair vous plait
- La magie des réparties opère toujours


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous trouvez que la saga s’essouffle
- Vous attendez un gros retournement de situation, une partie plus sombre (elle ne viendra que bien plus tard)
- Vous préférez la Bit-Lit pure et dure

mercredi 30 mars 2016

Chasseuse de la nuit tome 1 : au bord de la tombe, Jeaniene Frost



“ Chasseuse de la nuit T1 „

titre ☆ Chasseuse de la nuit tome 1 : au bord de la tombe

auteur ☆ Jeanine Frost

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 504

genre ☆ Bit-Lit

date de sortie : ☆ 2009




Catherine Crawfield est à moitié vampire !

Elle passe son temps à tuer des vampires et des démons en espérant tomber un jour sur son père qui détruit la vie de sa mère. Jusqu’au jour où elle est enlevée par Bones, un vampire chasseur de prime qui va lui prouver que tous les vampires ne sont pas mauvais.

Il accepte en effet de l’aider à retrouver son père si elle s’entraine avec lui et l’accompagne. Très étonnée de ne pas lui servir de diner, Cat apprend à accepter son statut de demi-vampire et doit choisir rapidement un camp lorsque Bones et elle sont poursuivis par une bande de tueurs.



Mon avis :
Sur la blogo, qui n’a jamais entendu parler de cette saga ? Personne. Oui, personne. Parce que, ne serait-ce que de nom, cette saga est très connue. Alors, forcément, cela a titillé ma curiosité. Quand j’ai vu qu’il y avait une lecture commune organisée sur Livraddict, je n’ai pas hésité une seule seconde. Avant tout, je dois vous dire que j'ai trouvé qu'il valait bien la réputation qu'on lui donnait sur la blogo. J'ai donc beaucoup apprécié cette lecture.

Commençons par les personnages. Catherine - Cat - est une jeune femme déterminée, à l'histoire sombre et difficile. Ce n’est pas facile d'être à moitié vampire tous les jours ! D'ailleurs, je précise de suite que j'ai aimé ce côté-là. Elle n'est ni totalement humaine, ni totalement vampire. C’est un point intéressant, qu’elle soit à chemin entre les deux, et pas seulement l’un ou l’autre. Bref, Cat est une héroïne qui m'a bien plu, malgré son côté tête de mule et borné, qui m'a parfois énervée à certaines parties du livre. De temps en temps, elle a tendance à se croire supérieure, plus forte que ce qu'on croit, alors que ce n'est pas toujours le cas... Le personnage de Bones, quant à lui, est vraiment... Comment dire... À croquer ? Nul doute que s'il existait bel et bien, je ne serais pas la seule à me jeter sur lui. Non vraiment, il a tout pour plaire. Forcément, vous vous doutez bien que leur duo est à tomber ! L'alchimie entre ces deux personnages est excellente, et on ne peut qu'aimer. J'ai d'ailleurs particulièrement aimé leur rencontre, qui donne plutôt bien le ton. Je ne vous en dirai bien sûr pas plus (a) Autre petit - voire grand - point important : l'absence de trente-six mille personnages secondaires, comme c'est le cas dans certaines sagas. J'ai beaucoup aimé ce fait là, puisqu'ici, au moins on ne peut pas s'embrouiller, en se disant "qui est qui ?" Par contre, la mère de Cat est énervante. Elle méritait des baffes par moment. N'était-ce qu'une impression ?

Une chose est sûre, le premier qui me dira que ce livre manque d'action aura affaire à moi, et une loooongue discussion l'attendra sûrement. Franchement, on ne peut pas s'ennuyer. Il se passe toujours quelque chose, et le rythme ne s'essouffle pas au fil des pages. Au contraire, il y a toujours un petit quelque chose pour nous maintenir en haleine. Notre attention est toujours attirée par quelque chose, que ce soit l'intrigue en elle-même, l'action du chapitre, ou tout simplement cette alchimie entre notre duo préféré. Jamais on ne s'ennuie. Non, sans rire, l'action est vraiment au rendez-vous, et les scènes de combats sont plutôt pas mal. En ce qui concerne la toute fin, par contre, je reste mitigée. Je ne peux pas vous en dire plus, ce serait bête de vous spoiler un truc pareil. Mais ceux qui l'ont lu comprendrons sûrement de quoi je parle - ou en tout cas je l'espère.


En somme :
De la bit-lit, de la vraie ! Lisez ce premier tome, ne serait-ce que pour fantasmer sur Bones !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Si vous aimez la bit-lit
- Si vous aimez qu’il n’y ait pas moult personnages secondaires
- Le duo dépeint vous botte bien
- Vous adorez quand il y a de l’action à tire-larigot


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous n’aimez pas la bit-lit, clairement, vous n’aurez pas grand-chose à en tirer
- Vous aimez quand il y a toute une clique dès le début


“ Eux aussi l'ont lu „

dimanche 27 mars 2016

Qui sera le meilleur ? #2 Geisha

“ Qui sera le meilleur ? „


Avant toute chose, je vais d'ores et déjà vous rappeler le principe. Il s'agit là d'un article visant à comparer roman et adaptation cinématographique, qu'il s'agisse d'un film ou d'une série. Parce qu'avouez qu'en regardant votre bibliothèque, il y a un paquet de livres adaptés, et ça ne cessera pas d'augmenter. Je trouvais le principe intéressant depuis longtemps mais ne m'étais jamais lancée dans cette rubrique. Maintenant, ce sera chose faite.

Pour cette seconde session, je vais vous parler de Geisha, ou Mémoires d’une Geisha pour la version cinématographique. J’ai lu il y a peu le livre, bien que mon avis ne soit pas encore disponible sur le blog, et quelques jours après, j’avais envie de regarder le film, pour comparer.


“ Mon avis sur le livre „

Geisha est un roman d'Arthur Golden publié en 1997. Il s'agit du premier livre d'Arthur Golden. Il y raconte les mémoires d'une célèbre Geisha du Japon. C'est une fiction, même si compte tenu du nombre d'informations et de leur exactitude, on pourrait bien se poser la question.

Lady K me tannait depuis des lustres pour que je le lise, et quand une autre amie s'y est mise aussi, j'ai décidé de me lancer un petit challenge. Il faut dire que j'ai toujours un peu peur des pavés, comme je n'abandonne pas un livre. Alors, je m'étais lancée le défi de le lire avant la fin de l'année 2015 et de regarder le film dans la foulée. J'ai réussi le challenge, et je suis ravie de cette lecture.

On suit notre héroïne dès son plus jeune âge, et c'est très important puisque cela va nous permettre de comprendre son futur et l'influence des personnes qui vont l'entourer. Le récit est très dur par moments, et j'ai eu beaucoup de peine pour la petite fille de l'époque, ou l'adolescente qui en bavait. Ceci dit, il y a quelques longueurs ça et là, qui m'ont un peu ennuyée. Les descriptions concernant le mode de vie et les vêtements des geishas, par exemple, sont très précises, et cela aide pour l'imprégnation. Il arrive aussi beaucoup d'aventures à notre héroïne, et on suit son évolution avec curiosité.

J'ai néanmoins déploré l'histoire d'amour, pour la simple et bonne raison qu'elle ne me plaisait pas. Je n'y ai pas accroché, et j'aurais préféré autre chose (je me suis d'ailleurs accroché à cette possibilité jusqu'à la fin, c'est pour dire !). Alors, évidemment, je n'ai pas été fan de la fin.

Au final, il m'a pris un bon moment lors de ma lecture, et malgré quelques longueurs, j'ai beaucoup apprécié ce récit, très complet et très entraînant par moments.


“ Mon avis sur le film „



Le film est une adaptation du roman précédemment cité. Du genre dramatique, il a été réalisé par Rob Marshall et est sorti en 2005. Sa durée est de 145 minutes. On y retrouve Zhang Ziyi dans le rôle principal, ainsi que Gong Li, Michelle Yeoh ou Ken Watanabe.

Je l'ai regardé quelques jours seulement après avoir lu le livre, et grosso modo j'ai beaucoup aimé. Je ne m'attendais pas, au début, à ce qu'il soit si long, mais je me suis dit que c'était parce que le roman était très complet et qu'il y avait énormément de choses à exploiter. Le début est trop rapide pour moi, et finalement, on se concentre plus sur la vie de Sayuri que sur son enfance à proprement parler, alors que le pourquoi du comment vient de là. C'était un peu perturbant sur le coup.

Comme dans bon nombre d'adaptations il y a des choses importantes qui passent à la trappe, et des scènes un peu modifiées ou rajoutées. C'est inévitable. J'ai à la fois aimé et pas aimé ce point. Tout dépendait de la situation en fin de compte. Hatsumomo est en revanche un personnage qui m'a surpris, car un peu différente dans le film. J'ai beaucoup aimé le jeu de l'actrice, d'ailleurs !

En ce qui concerne le romance, je la déplore une nouvelle fois dans le film, mais pas parce qu'elle ne m'a pas plu. Surtout parce qu'elle est moins justifiée à mon sens, sortant un peu de nulle part. Là encore, j'aurais aimé l'autre option (et j'ai encore une fois prié jusqu'à la fin que l'adaptation prenne une initiative à ce niveau). 


“ Le comparatif „

Si pour la première session il y avait bon nombre de différences à signaler, ici, c'est moins le cas. Parce que le film est une adaptation très fidèle, en fin de compte. Comme dit plus haut, le seul gros bémol, c'est le début du livre qui n'est pas vraiment repris. On entre tout de suite dans le vif du sujet, mais le pourquoi du comment cela arrive n'est pas vraiment développé. Quelques scènes ont été ajoutées plus tard, je pense notamment à l'incendie. Malgré cela, c'est une adaptation fidèle.

Quant aux personnages, certains changements malgré tout. Notamment concernant le personnage de Nobu. J'ai été déçue de voir qu'un point important de son apparence n'avait pas été respecté. A mes yeux, il est très important. De même, Hatsumomo est différente dans le film, moins présente que dans le livre, et c'était un peu dommage. Même si elle est bien plus intéressante dans l'adaptation.

Certaines scènes, à mes yeux importantes, n'ont pas été reprises dans le film, et l'obsession de Sayuri non plus. Tout du moins, pas de la même manière. J'ai trouvé ça dommage et malheureux, mais il faut dire que c'était des scènes vraiment importantes pour moi, pour la compréhension totale de l'histoire, des ressentis de Sayuri.

“ Le gagnant „

En conclusion, je préfère donc le livre, malgré ses quelques longueurs. Pourquoi ? Parce qu'il est plus complet que le film. Parce qu'on comprend mieux pourquoi elle en arrive là et comment. On suit toutes ses péripéties, et on se rend compte qu'il n'y en a pas une moins importante que les autres. Chaque événement a un impact sur Sayuri et sur sa vie, sur son futur. Rien n'est laissé au hasard. Au final, le livre forme un tout. Et ce tout, c'est la vie de notre héroïne.




samedi 26 mars 2016

L'étranger, Albert Camus



“ L'étranger „

titre ☆ L'étranger

auteur ☆ Albert Camus

édition ☆ Folio

nombre de pages ☆ 188

genre ☆ Classique

date de sortie : ☆ 1957




"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."



Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite, ce fut une catastrophe. Si vous adorez ce livre et que vous ne voulez pas le voir critiqué de manière négative, autant passer votre chemin une fois cette phrase terminée. Je ne vais peut-être pas être très « tendre » mais je livre uniquement mon ressenti personnel quant à ce roman. Je ne doute pas qu’on puisse l’apprécier, et au contraire, j’espère que c’est le cas pour certains d’entre vous.

Je suis du genre assez éclectique, je lis pas mal de choses, dont des classiques de temps en temps. L’envie de me plonger dans celui-ci m’étais venue, mais… je peux vous dire que je l’ai vraiment regretté. Et voici pourquoi. Tout d’abord, j’étais déçue de son style. Je n’avais jamais lu de livre d’Albert Camus, et je m’attendais, à tort, à un style grandiose, accrocheur, poétique, ou quelque chose dans ce goût-là. Après tout, si cet auteur est tellement connu, son style devait avoir ce petit truc en plus, non ? Non. Pas de mon point de vue. Sans me vanter, je suis rpgiste et j’ai franchement trouvé que je me débrouillais mieux (quand je le veux). Disons que ce n’est pas recherché. Le style est simplissime, les phrases le sont aussi. Et finalement, c’est sans doute parce que je suis rpgiste et que j’ai l’occasion de côtoyer de belles plumes que j’ai été déçue de la sorte par sa manière d’écrire. Je ne dis pas qu’il écrit mal, attention. Mais ça n’a rien de bien folichon non plus. C’est… simple. Banal. Tout le monde pourrait écrire de la sorte, voilà tout.

Au fil de ma lecture, j’ai trouvé le temps long. Parce qu’il ne se passait pas grand-chose. Je me suis dit que c’était le début qui était un peu long à démarrer, mais… non. Je n’ai tout simplement pas été accrochée du tout par ce roman. D’une indifférence totale au personnage et à l’histoire de manière générale, je devais me mettre un bon coup de pied au derrière pour poursuivre ma lecture, et la terminer. J’aurais pu abandonner me direz-vous. Oui. Mais non. Parce que je ne supporte pas cela. La fin d’un roman peut relever le niveau du reste. Et ne pas finir le roman est à mes yeux une sorte de manque de respect. Je n’ai abandonné que deux livres ou trois, seulement parce qu’il s’agissait de lectures imposées que je n’arrivais vraiment pas à lire. La lecture d’un roman, c’est comme de la mayonnaise ; soit ça prend, soit ça ne prend pas. Et ça n’a pas pris, voilà tout.

Une fois la dernière page tournée (parce que oui, j’y suis tout de même arrivé), je suis ressortie avec une énorme impression de vide. Ce livre ne m’avait rien fait du tout, et m’avait même ôté toute capacité à m’émerveiller, à apprécier quelque chose dans une lecture. J’ai eu une véritable sensation de néant après ça, et ça m’a fait un drôle d’effet, vraiment pas appréciable pour un sou. J’étais d’ailleurs à deux doigts de la panne livresque, et j’ai dû choisir la lecture suivante dans le but de ressentir des choses. C’était terriblement important.


En somme :
cette lecture a été éprouvante, à tous points de vue, et j’en suis ressortie vraiment mal, pas à cause de l’histoire, mais à cause du manque d’intérêt total qu’il m’a causé.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous avez déjà lu du Camus et cela vous a plu
- Vous aimez les classiques
- Mon avis ne vous a pas totalement découragé


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez été traumatisé durant votre scolarité par les lectures obligatoires
- Ma chronique vous a donné envie de courir très loin de ce livre
- Les styles simples ne vous plaisent pas

vendredi 25 mars 2016

Cinna, de Pierre Corneille


“ Cinna „

titre ☆ Cinna

auteur ☆ Pierre Corneille

édition ☆ Le livre de poche

nombre de pages ☆ 186

genre ☆ Théâtre

date de sortie : ☆ 2009




Corneille, on le sait maintenant, était un profond analyste de la vie et du pouvoir politiques. Il raconte ici l'échec d'une conjuration - seule forme d'opposition sous la dictature - et le pardon qui la suit. Sous l'intrigue apparente, et historique, il a voulu montrer le drame du pouvoir vieillissant, de l'opposition impuissante, des individus dépassés par des forces qui les écrasent. Cette tragédie n'a donc rien perdu de sa puissance, ni de son actualité.



Mon avis :
Voilà un classique qui ne m'a pas charmé du tout. Mais alors, du tout, du tout. En même temps, il en fallait bien un, vous me direz. Bon, je dois avouer que le style très poétique de cette pièce, comme de toutes les autres lues jusqu'ici, m'a plu. En même temps, c'est toujours relativement intéressant de voir l'évolution de langage, et de la poésie que celui-ci peut contenir. Mais c'est bien la seule chose qui m'a emballée. Je suis totalement passée à côté de ce classique, mais alors, totalement.

Pour une fois, je n'ai pas accroché à l'intrigue principale. Ici, je suis ressortie de ma lecture désappointée. Je ne l'aurais pas lu que ça aurait été la même chose. Au final, je l'ai lu sans vraiment le lire, et je le reconnais. Si je me souviens bien, le livre parle d'un conflit entre Emilie et Auguste. D'après ce que j'ai compris, Auguste serait le tuteur d'Emilie, et aurait tué son père, pour je ne sais plus quelle raison. La demoiselle compte bien se venger grâce à l'aide de Maxime, et de Cinna, afin qu'ils assassinent Auguste. Ou quelque chose dans le genre. J'ai été déconcertée par un autre point, et celui-ci m'a énormément travaillé pour être franche. Quand se passe l'action ? Je n'ai pu le déterminer. On nous parle de César, de Brutus, ce qui pourrait être un indice, mais en même temps, le personnage d'Auguste s'appelle en réalité Octave-César Auguste. Du coup, de quel César Corneille fait-il référence ? J'ai été totalement perdue. Peut-être étais-je fatiguée à ce moment... Je n'en sais rien. Mais le fait de ne pas pouvoir me situer dans le temps m'a refroidie et bloquée.

Sans compter sur les personnages ! En général, dans n'importe quelle pièce de théâtre, j'en trouve toujours un qui me plait bien. Mais ici, ce fut le contraire. Tous m'ont déplu. Emilie est insupportable, et carrément détestable, ce qui m'a d'ailleurs étonnée car jusqu'ici je n'avais lu que des pièces où les femmes étaient le contraire. On aurait pu se rabattre sur les personnages de Cinna et de Maxime, mais en fin de compte, ils sont tout aussi insupportables qu'elle car trop naïfs, trop bêtes. Pour comparer la chose avec la situation la plus connue à notre époque, Emilie pourrait leur demander d'aller sauter d'un pont que ces deux nigauds iraient avec plaisir, le sourire aux lèvres. Et quant à Auguste, comment l'aimer après ce qu'il a fait à Emilie ? Au final, on aurait tendance à se dire qu'Emilie reste le personnage le plus attachant, car elle veut simplement se venger, mais elle aurait été beaucoup plus attachante si elle l'avait fait elle-même plutôt que de chercher des moutons pour le faire à sa place. Bref, niveau personnage, aucun ne m'a emballé.

J'aimerais encore évoquer un point avant d'achever cette chronique. Cinna est censé, je dis bien censé car à mes yeux ce n'est pas le cas, être une tragédie. Les tragédies annoncent en règle générale la couleur, et l'action est toujours au rendez-vous, non ? Et bien ici, je n'ai pas trouvé la moindre action... Je sais que j'ai tendance à reprocher à Shakespeare trop de décès dans les siennes, mais ici, c'est tout le contraire. On s'attend à une fin passionnante et entraînante, vu que le reste de la pièce était relativement mou, mais non, rien ! Et c'est, je pense, ce qui m'a le plus déçue. La fin de cette pièce m'a presque fait penser à celle d'un conte de fée. « Tout est bien qui finit bien. » Oui, mais non. Ce n'est pas le but d'une tragédie, si ? Je veux bien que l'oeuvre soit classée en tant que tel, parce que dès le début on sent que le destin s’abattra sur notre protagoniste et qu'il - enfin elle, en l’occurrence - n'arrivera pas à ses fins, mais quand même... Enfin bref... Petit hors sujet, mais je viens de voir que l'autre nom de la pièce serait "La clémence d'Auguste", et là, je me dis que ça collerait beaucoup mieux que celui-ci.

En somme :
C’est loin d’être une des meilleures pièces de Corneille. Je suis passée complètement à côté.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le théâtre
- Le fait que les sujets abordés (trahison, politique et pardon) vous intéressent
- Ma chronique ne vous a pas fait fuir


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous gardez des mauvais souvenirs des pièces imposées lors de votre scolarité
- Vous n’aimez pas ne pas savoir où se situe l’action
- Ce que je vous ai dit concernant les personnages ne vous tente pas le moins du monde

mercredi 23 mars 2016

Hunger Games, tome 1, Suzanne Collins


“ Hunger Games, tome 1 „

titre ☆ Hunger Games, tome 1

auteur ☆ Suzanne Collins

édition ☆ PKJ

nombre de pages ☆ 382

genre ☆ Science-Fiction ; Jeunesse

date de sortie : ☆ 2009




Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l'épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé...
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l'antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...



Mon avis :
Hunger Games, c'est LE phénomène, nous sommes d'accord. On entend beaucoup parler de la saga. Il faut dire que le résumé est alléchant et a vraiment tout pour plaire. Ça change de ce qu'on peut voir d'habitude, et c'est bien joué, ça, c'est sûr. C'est à mon avis, un livre qu'il faut absolument avoir lu, et qui en vaut le détour. Je précise que ce ne fut pas un coup de coeur, pour une seule et unique raison, qui concerne l'âge conseillé pour lire ce roman. La cruauté est présente tout au long du livre, implicite ou explicite, et cela peut choquer certaines personnes. J'ai moi-même été choquée par l'une d'entre elle, c'est pour dire. C'est donc le gros bémol que j'ai trouvé.

Le concept en lui-même, l'idée de ces Jeux de la Faim organisés par le Capitole, et obligatoirement regardés par le reste de la population, les Etats-Unis dystopiques, les Douze districts, et tout ça, c'est vraiment bien trouvé. C'est la première fois que je découvre un livre dystopique - si je ne m'abuse - et franchement j'adore, et j'adhère. Ici, on se laisse rapidement emporter par l'histoire, mais on se retrouve aussi confronté à cette réflexion implicite, à cette cruauté permanente, et à ce jeu de vie ou de mort dans l'arène. C'est bien envoûtant en tout cas, et on se laisse simplement prendre par le récit. Les pages tournent sans qu'on ne s'en rende compte, et une fois les jeux commencés, on ne peut tout simplement plus lâcher ce livre.

Niveau personnage, je vous le dis tout de suite, je n'aime pas Katniss. Oui, oui, c'est étrange, c'est incroyable, et touti quanti, mais non, elle ne m'emballe pas. Pourquoi ? Eh bien, c'est très simple, elle m'exaspère dans sa façon de se comporter. Elle joue beaucoup trop. Dans les jeux, elle fait ce qu'on attend d'elle, ne cherche pas plus loin, et joue avec tout le monde. Je veux bien qu'il s'agisse d'un jeu de vie ou de mort comme je n'arrête pas de l'écrire, mais il y a tout de même des limites... Elle joue avec le feu, et surtout avec Peeta, tout ça, pour s'attirer les bonnes grâces des sponsors. Tout au long du roman, je me suis demandé quand elle était sincère, quand est-ce qu'elle faisait quelque chose sans attendre un quelconque retour. Je dois tout de même souligner son courage, de se proposer pour participer aux jeux à la place de sa petite sœur - même si c'était un peu gros que ce soit tombé sur elle, alors que son nom n'était inscrit que pour la première année. Mais venons-en à Peeta, qui est l'un de mes personnages préférés. Pas mal de monde ont, si je ne m'abuse, eut bien du mal à le cerner. Étrangement, moi non. Peeta est un personnage sincère et simple, et je l'ai senti dès le début, lorsque Katniss nous en parle pour la première fois. Dès ce moment, j'ai su à quoi m'attendre avec lui, malgré les doutes infligés par l'auteure par la suite. Et puis, il y a Cinna, ce styliste qui a choisi de représenter le district douze et qui fait des merveilles de ces dix doigts, sans compter qu'il est très rassurant, et qu'il donne de bons conseils. Et Rue alors, cette jeune fille qui est très débrouillarde, et qui n'hésite pas à venir en aide à Katniss ! Sans oublier Cato. Oui, j'aime les "méchants" et j'assume à cent pour cent. Cato, c'est le guerrier par excellence, j'ai envie de dire. Mais voilà, qui d'autre que lui aurait pu être le concurrent parfait, le rivale pour faire face à Katniss ? Personne.

Niveau narration, je regrette de n'avoir retrouvé que le point de vue de Katniss. Personnellement, j'aurais aimé avoir celui de Peeta, celui de Cato, celui de Rue, et d'autres concurrents. De temps en temps, tout du moins. Je trouve que cela aurait été beaucoup plus intéressant que l'unique point de vue de Katniss, mais peut-être n'est-ce dû qu'au fait qu'elle m'a agacé ? Allez savoir. J'ai par contre beaucoup aimé le fait de retrouver certains souvenirs de Katniss dans le récit. C'est quelque chose que j'apprécie tout particulièrement. Je trouve aussi dommage que l'on ne retrouve pas Prim, la soeur de Katniss, leur mère, ou encore Gale à la fin. En parlant de celle-ci, je l'ai d'ailleurs trouvé un peu brute. J'aurais aimé une fin plus développée, une fin qui va jusqu'au bout, si j'ose dire. Malgré tous ces points, pas toujours très positifs d'ailleurs, je dois dire que j'ai vraiment adoré ce premier tome. Bon, vu l’engouement qu'a suscité le roman, j'étais bien obligée de nuancer mes propos, non ?

En somme :
Qu’attendez-vous ?

Ce livre est fait pour vous si... :
- L’univers vous intrigue
- Vous n’avez pas particulièrement de mal avec les scènes brutales
- Le message de fond vous intéresse


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous êtes trop jeune et que vous pouvez être facilement « choqué » par la violence
- Vous n’avez aucune envie de réfléchir au vrai message derrière, à la thématique abordée
- Vous n’aimez pas particulièrement les dystopies
- Vous en avez entendu trop de bien et n’avez aucune envie particulière de la découvrir