dimanche 13 mars 2016

Qui sera le meilleur ? #1 Vampire Diaries

“ Qui sera le meilleur ? „

Avouez que ce titre est intriguant, non ? C'est la première fois que vous le voyez pour la simple et bonne raison qu'il s'agit là d'un nouveau genre d'article à venir sur le blog, un dimanche sur deux, à peu près. Je vais donc vous expliquer tout ceci en détail. 

Il s'agit là d'un article visant à comparer roman et adaptation cinématographique, qu'il s'agisse d'un film ou d'une série. Parce qu'avouez qu'en regardant votre bibliothèque, il y a un paquet de livres adaptés, et ça ne cessera pas d'augmenter. Je trouvais le principe intéressant depuis longtemps mais ne m'étais jamais lancée dans cette rubrique. Maintenant, ce sera chose faite.

Je vous donnerais là mon point de vue personnel, et si je juge l'un ou l'autre comme le meilleur des deux cela ne veut pas dire que je ne vous le conseille pas. Je vous permettrais seulement d'avoir un avis supplémentaire, à vous de vous faire le votre, comme pour tout autre chose. 


Pour cette première session, j'avais envie de commencer avec Le journal d'un vampire/The vampire diaries. Sans doute parce que c'est très connu, et que j'en ai pas mal de choses à dire et que je trouve le comparatif assez intéressant en soi. Et puis bon, j'avais envie de commencer par cela, et puis c'est tout (a)


“ Mon avis sur la saga littéraire„

La saga littéraire comporte à l'heure actuelle 11 tomes, rien que ça. Je vous ai mis les images des trois premiers pour éviter l'accumulation d'images, évidemment. On n'était pas rendus, sinon. Elle a été écrite par L.J Smith, tout du moins les cinq premiers tomes. Le reste a été écrit par un "nègre littéraire". La collection Blackmoon a regroupé deux tomes paru en version originale dans les deux premiers tomes français.

En ce qui me concerne, j'ai lu les cinq premiers tomes. Quand j'ai su que la suite n'était pas écrite par l'auteure, je n'ai guère voulu m'y plonger. Sans compter que la fin du cinquième tome, représente, à mes yeux, une excellente fin de saga. Pourquoi continuer à publier cette série en inventant des faits que l'auteure n'avait pas en tête ? Nous le verrons plus tard. Cinq tomes, c'était déjà bien assez pour moi. 

Quand est-il exactement ? Et bien, j'avais apprécié les deux premiers, au point de me donner envie de continuer à lire la saga (je regardais déjà la série à l'époque, et les différences m'avaient frappées, mais nous y reviendront). Et à partir du troisième tome, c'est parti en sucette. Je n'avais strictement rien compris lors de cette lecture, avant la fin, et encore. Pour moi, l'auteure était déjà partie bien trop loin, mélangeant un peu tout et n'importe quoi. Pourtant, j'ai continué. Sans doute par curiosité. Le quatrième ne m'a pas laissé de véritable souvenir, je ne sais plus s'il remontait le niveau ou s'il ne volait pas haut les pâquerettes. En revanche, j'avais beaucoup aimé le cinquième tome, qui remontait beaucoup le niveau à mes yeux (en même temps, une fois les drôles d'idées passées, ça ne pouvait qu'aller mieux) et ce que l'auteure nous apportait ici m'avait plu.  Comme dit précédemment, la fin de ce tome-ci me semblait être une véritable fin de saga. Et visiblement, ça en était une pour l'auteure. Je n'avais donc pas d'intérêt à continuer.


“ Mon avis sur la série télé „


La série télé a été diffusée à partir de septembre 2009 sur la chaîne the CW, inspirée des livres précédemment évoqués. Elle a été créée par Julie Plec et Kevin Williamson. La septième saison est actuellement diffusée aux Etats-Unis, et la sixième saison est diffusée depuis janvier 2016 sur Série Club. Le casting a connu une grande notoriété grâce à cette série depuis ses débuts, et les noms de Nina Dobrev et de Paul Wesley ne sont plus inconnus (ce qui n'était pas le cas de Ian Somerhalder ayant joué dans Lost).

J'ai commencé la série peu de temps après avoir lu le premier tome, lu dès que j'avais entendu parler de la série. Paradoxal, certes. Je n'ai pu que constater les nombreuses différences dès le début, et j'étais partie dans cet esprit de comparaison dès le début, notant ceci ou cela qui différait. J'étais au début mitigée suite à ces divergences, mais j'ai finalement réussi à me laisser porter par la série, et j'ai finalement adoré. A l'heure actuelle, je la suis toujours. J'aime encore, malgré bon nombre de défauts et de choses qui me plaisent beaucoup moins. La raison ? Un peu comme dans les romans, les créateurs partent souvent dans tous les sens. Mais pas les mêmes que dans les livres, et c'est sans doute ça le pire. Je n'aime pas quand les scénaristes vont trop loin, et c'est le cas dans cette série. Malgré tout, il y a des événements ou des personnages, nouveaux ou pas, qui me font continuer à regarder, par intérêt, par curiosité. Si la série littéraire a d'ailleurs continuée, c'est grâce à la série télé, il faut dire ce qui est. La série est vendeuse, marche vraiment bien, et les romans, tout en conservant a priori certains éléments passés dans la série littéraire et non dans la télévisée, suit finalement globalement ce qu'il se passe dans la série télé. Tout du moins, c'est mon impression, et je juge peut-être à tort, ma foi. Mais si les livres ont continués, c'était simplement d'un point de vue commercial, il ne faut pas se leurrer. 


“ Le comparatif „

Comme je vous le disais plus tôt, il y a pas mal de différences entre les livres et la série. La première étant qu'Elena est blonde dans les romans et brune dans la série. D'accord, c'est un détail, mais selon ce que vous connaissez en premier, c'est perturbant. Dans les livres, Elena est entourée de deux meilleures amies : Bonnie et Meredith. Caroline est un personnage secondaire. Dans la série, Meredith n'existe pas, et Caroline a beaucoup plus d'importance. Entre les deux, le frère d'Elena ne porte pas le même prénom, et d'autres personnages n'ont pas la même importance. Voici, grosso modo, les différences de bases.

Il y en a bien d'autres concernant les événements figurant dans l'une ou l'autre, mais vous les citer serait spoiler. Si vous connaissez les deux, elles vont viendront sûrement en tête. Certaines lignes sont respectées, d'autres pas. En ce qui concerne le grand "n'importe nawak" du troisième tome, comme j'aime le dire, heureusement, les scénaristes ont préférés ne pas en tenir compte ! Ceci dit, plus la série avance, moins elle suit la ligne de conduite des romans. Si on reste dans cet esprit comparatif, c'est très perturbant. En ce qui me concerne, j'ai arrêté de comparer et me suis contentée de me laisser porter, fort heureusement. 

J'ai donc connu les romans avant la série, tout du moins au niveau du contenu, mais ma préférence va donc pour la série, que je trouve plus complète, mieux exploitée, même si les scénaristes vont aussi loin que l'auteure dans leurs "délires". La série possède ses défauts, les personnages y sont nombreux, beaucoup trop nombreux même, et beaucoup sont tout simplement effacés, si pas inutiles. Les rôles et statuts sont un peu différents parfois et les intrigues sont parfois tirées par les cheveux ou poussées trop loin, donnant une impression de "WTF". Ça part un peu en sucette, mais même si la ligne de conduite avait été respectée, cela aurait été le cas.

“ Le gagnant „

En conclusion, je préfère donc la série télé, qui ne me plait plus autant qu'avant, mais que je continue tout de même à regarder, sans grande réticence, que je trouve toujours prenante malgré tout, et dont je ne vois pas les minutes passer lors du visionnage.


samedi 12 mars 2016

Confessions d'une Glitter Addict, de Diglee


“ Confessions d'une Glitter Addict „

titre ☆ Confessions d'une Glitter Addict

auteur ☆ Diglee

édition ☆ Marabout

nombre de pages ☆ 144

genre ☆ BD

date de sortie : ☆ 2012




Une BD où toutes les filles pourront se reconnaître : on rit, on sourit, on s'identifie et surtout on relativise !!! Le succès du blog de Diglee.



Mon avis :
Et oui, encore un Diglee ! Mais en ayant adoré le précédent, j’étais obligée de continuer avec celui-ci, et comme les deux s’étaient avérés être au pied du sapin… Comprenez bien que je suis d’une faiblesse incroyable. Mais ce n’est guère nouveau, après tout.

L’objet livre est toujours aussi chouette, et notons une couverture moins flashy, plus appréciable. Le style de Diglee n’a pas changé entre temps, quoi qu’on puisse noter une différence au niveau des couleurs utilisées. C’est plus rosé qu’avant, mais toujours aussi agréable. Toujours aussi drôle et quotidien, parce que oui, on peut encore une fois reconnaître sa propre situation dans ce livre, et toujours aussi agréable à dévorer.

J’ai cependant trouvé qu’il n’y avait pas tant que ça de rapport avec le titre. Dans le contenu, on ne nous parle pas si souvent (ou alors je ne m’en souviens plus très bien) de glitter, de choses à paillettes, trucs qui brillent etc. Alors, je me suis un peu demandé pourquoi ce titre ? Mais je pinaille, et peut-être bien que mes souvenirs me jouent des tours, ou qu’il n’y a tout simplement pas de rapport entre le titre et le contenu, et que c’est un titre choisi parce qu’il sonnait bien (ce qui est vrai).


En somme :
toujours aussi génial !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous avez déjà vu la griffe de Diglee et qu’elle vous plait beaucoup
- Vous avez envie de passer un super moment de poilade
- Vous aimez retrouver les petites situations de la vie quotidiennes qui peuvent se révéler drôle d’un point de vue extérieur (ou comment réaliser que votre quotidien est tout aussi drôle !)


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le premier opus ne vous a pas franchement emballé
- Vous n’aimez pas le rose (argument tout à fait moyen, évidemment)
- Vous ne voulez pas voir de scènes quotidiennes dans vos lectures

vendredi 11 mars 2016

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, de Stefan Zweig



“ Vingt-quatre heures de la vie d'une femme „

titre ☆ Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

auteur ☆ Stefan Zweig

édition ☆ Le livre de poche

nombre de pages ☆ 158

genre ☆ Nouvelle ; Classique

date de sortie : ☆ 2010




Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.



Mon avis :
Avant toute chose, il faut que vous sachiez que j'aime particulièrement les nouvelles. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'admire les auteurs qui sont capables d'en faire. Après tout, ce n'est pas chose aisée que de raconter en quelques pages, ce que l'on pourrait développer dans un roman. Je trouve les nouvelles fascinantes grâce à leur contenu, et justement ce fait qu'en si peu de pages, elles peuvent contenir tout autant, voire plus, qu'un roman de quatre-cents pages. Et puis, les nouvelles sont toujours rapidement lues. C'est parfois chouette d'en intercaler, entre deux romans.

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, fut mon premier Zweig, et je dois dire que j'ai été séduite par le style de l'auteur. Je dois avouer qu'en plus, j'ai été heureuse de retrouver, au début de la nouvelle, deux ou trois répliques anglaises, mais ça c'est mon côté "j'aime l'anglais" qui ressort. Concernant la plume de l'auteur, je n'ai donc rien à redire. Je l'ai trouvé sublime, notamment lors des tournures de certaines phrases. J'ai beaucoup aimé l'ambiance début du siècle, leurs valeurs à cette époque, et tout ce qui s'ensuit. Et puis, il y a aussi l'évocation des détails, qui m'a séduite. C'est peut-être bête, mais j'adore retrouver dans un livre des petites choses, qui semblent futiles, auxquelles on ne pense pas, mais dont l'on pourrait parler pendant des heures. Ce fut le cas ici, avec l'évocation des mains du jeune homme que cette femme décrit de façon incroyable et surtout inattendue. Que pourrait-on dire de mains, en même temps ? Et bien elle, elle en a des choses à dire.

En ce qui concerne la nouvelle en elle-même, je dois avouer que j'ai beaucoup aimé l'intensité qui émanait de cette rencontre, de ce qu'elle signifie pour cette femme. Comme quoi, un rien peut tout changer. Il suffit d'une rencontre pour envoyer valser nos habitudes, nos certitudes, nos désirs. Il ne suffit vraiment pas de grand-chose pour tout envoyer bouler. C'est ce qui m'a le plus plu dans cette nouvelle, et même si j'ai bien du mal à décrire la situation, à décrire ce qui me plait tant dans ce genre de comportement, j'espère que vous avez plus ou moins cerné la chose. En fait, c'est surtout le bouleversement interne qu'une rencontre peut causer chez une autre que je trouve fascinant. Jusqu'où sommes-nous alors prêts à aller ? Et quel courage nous faut-il pour y arriver ?

Par ailleurs, j'ai apprécié de voir que le vice du jeu était évoqué. C'est un thème que l'on utilise moins, surtout comparé aux autres addictions diverses, mais qui, déjà à cette époque faisait des ravages. Il faut reconnaître que ce cercle vicieux dans lequel s'est enfermé cet homme est tout de même intéressant. Encore une fois, jusqu'où peut-on aller pour jouer, encore et toujours, tout en gagnant ? Est-il possible de sortir de ce cercle vicieux ? Ici, nous trouvons les réponses à ses questions, et on voit bien par quoi doit passer cet homme pour essayer de s'en sortir. Sinon, je dois dire que j'ai apprécié le fait de commencer cette histoire avec la fuite de Mme Henriette, qui provoque alors un débat, et qui amènera cette femme - dont j'ai oublié le nom, excusez-moi - à se confier au narrateur, avec qui elle aura donc, au préalable, débattu de l'action de Mme Henriette. J'ai beaucoup aimé ce parallèle donc, et que la nouvelle commence de la sorte, pour continuer sur le même ton.


En somme :
Une nouvelle très belle, très intense, qui vous fait vous demander ce que vous auriez fait, si cela vous était arrivé.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Le style des nouvelles vous plait
- Vous trouvez que l’addiction au jeu est un thème intéressant
- Le thème de la rencontre et de ces enjeux vous emballe


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous préférez les romans détaillés, les histoires qui s’allongent, qui prennent leur temps
- Je vous ai fait peur en parlant du passage de la description des mains
- L’époque ne vous correspond pas